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TLMEP: Michel Charette défend son «pétage de coche»

Le personnage de François Plante dans la série Le Bonheur, interprété par Michel Charette, pète une coche. Photo: Capture d'écran

Michel Charette a vécu le «pétage de coche» devenu viral comme un exutoire, pour lui et tout le monde, a-t-il expliqué sur le plateau de Tout le monde en parle, dimanche soir. Le personnage qu’il joue dans la série Le bonheur, le professeur de français François Plante, quitte tout parce qu’il est en surmenage.

La scène virale s’est transportée à travers tout le Québec. On y voit le personnage du professeur, «à boutte», crier intensément contre sa classe et exprimer son ras-le-bol des différentes générations d’élèves qui se succèdent devant lui, année après année. «Pis comme vous êtes la génération la plus débile que la terre ait connue, on vous simplifie la vie en changeant des mots qu’on utilise depuis des siècles», hurle François Plante à ses élèves. L’acteur indique que cette scène d’une grande intensité a dû être répétée «sept, huit fois». «C’était la première scène de la journée, hey j’avais toute la journée à faire après», raconte Michel Charette.

L’auteur de la série Le bonheur, François Avard, explique d’ailleurs que la scène filmée par les élèves devient virale dans la série, mais qu’elle est devenue finalement virale dans la vraie vie aussi.

Une scène qui fait jaser

Michel Charette se dit chanceux des rétroactions positives qu’il a reçues. «Ç’a apporté un vent de fraîcheur pour ben du monde. Des médecins, des avocats, des concierges, des jeunes, n’importe qui, m’ont écrit pour me dire “merci, ça m’a fait du bien”. Je pense qu’avec l’“écoeurantide” aiguë qu’on vit avec la pandémie depuis 22 mois, ça a fait un bien collectif à tout le monde.»

L’acteur explique que ce moment de lâcher prise représente bien ce que des professeurs vivent à l’intérieur d’eux-mêmes, mais n’extériorisent jamais. «Tous les professeurs ont dit “on n’osera jamais faire ça à un enfant de même dans notre classe”. Mais combien m’ont dit “j’y pense à quasiment tous les jours de faire ça”. Ç’a été exutoire», explique M. Charette.

François Avard, lui, balaie les quelques critiques qu’il a pu recevoir pour l’écriture de cette scène, notamment la chronique de Marc Cassivi dans La Presse. «Moi, mon métier en tant qu’artiste, c’est d’être quelqu’un qui met le doigt sur le bobo, et qui emmerde les bien-pensants. C’était ça dans le temps des Bougons, c’est encore ça maintenant. […] Marc voudrait qu’on regarde la télévision d’une manière, qu’on l’écrive d’une manière, mais comme artiste je ne serai jamais un fonctionnaire du scénario», se défend-il.

District 31, le bon moment pour arrêter

Michel Charette s’est aussi prononcé sur la fin de l’émission District 31, qui en est à sa dernière saison. Le comédien considère que c’était le bon moment pour arrêter la série. «On serait fou de dire qu’on s’y attendait pas, il y avait des rumeurs qui circulaient. Je pense que c’était la bonne décision pour ne pas faire la saison de trop. Je quitte ce projet-là avec le sentiment du devoir accompli. C’est le rôle de ma carrière.»

Plus tôt cette semaine, Radio-Canada et Aetios Productions ont annoncé l’arrêt de la très populaire série policière québécoise. Le dernier épisode de la série sera diffusé le 21 avril.

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