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Qui décide du nom des plats à L’Œufrier? 

C'est Pedro Medina, un des PDG de la franchise, qui est le penseur derrière les noms funky des plats de L’Œufrier. Photo: iStock et gracieuseté de Pedro Medina

Pourquoi commander deux œufs avec des patates quand on peut dire «Je vais te prendre “J’aurais voulu être un artiste”»? C’est ce que le penseur derrière les noms funky des plats de L’Œufrier s’est dit. Métro l’a rencontré pour enfin sortir de l’ombre ce poète du brunch. 

«Le Funambule désorienté», «Rolande vend sa roulotte à Hollywood Beach», «L’implacable retour de la coupe Longueuil»… En lisant le menu de L’Œufrier, vous vous êtes peut-être déjà demandé, comme nous, d’où viennent tous ces noms de plats au sens parfois mystérieux.  

Eh bien, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas l’œuvre d’un pro de la pub ou d’un directeur des communications fantaisiste, mais bien celle de Pedro Medina, l’un des PDG de la franchise. Anciennement banquier, c’est sa passion pour le déjeuner qui l’a mené à se lancer dans l’aventure L’Œufrier en 2008. 

Pour se démarquer de la concurrence, il a alors l’idée d’insuffler sa créativité dans le menu du restaurant: «Je viens du monde de la vente, où tu crées une expérience pour que le client se souvienne de toi, raconte-t-il. J’ai donc dit à mes deux partenaires qu’il faudrait créer quelque chose de différent.»  

Aidé parfois de son équipe, il s’attelle à trouver un nom original pour chacun des plats au menu. Et s’il est conscient que son idée n’aide pas vraiment les employé.e.s à mémoriser les quelque 140 plats et boissons de la carte, Pedro pense toutefois que ça en vaut la peine pour faire sourire sa clientèle.  

Même si tous les noms ont donc été trouvés et que la base est là, l’auteur n’a pas pour autant rangé sa plume dans un tiroir. Quelques modifications aux quatre mois stimulent encore son imagination. 

L’auteur, sa vie, son œuvre 

Vous avez remarqué que le prénom «Pedro» revient souvent dans le menu? Ce n’est pas un hasard puisque le PDG s’est directement inspiré de sa vie pour nommer certains plats.  

«Oui, c’est moi “Pedro se tape un Ironman”!», avoue-t-il fièrement. Dans la catégorie des grilled-cheese qui portent son nom, on trouve d’ailleurs aussi «Tony, Pedro et Kevin visitent l’Espagne», Tony et Kevin étant ses deux partenaires d’affaires à la tête de L’Œufrier.   

D’autres sont des clins d’œil directs à des franchisés ou à des membres de l’équipe. «Par exemple le “Alex, roi de St-Henri”, c’est notre franchisé là-bas, et “Peter promène son chihuahua à DDO” est un autre franchisé de Dollard-des-Ormeaux. Derrière chaque nom dans le menu, il y a une histoire», explique-t-il.  

Et sinon, de quoi s’inspire-t-il pour trouver tous ces titres? «De l’actualité et des expressions québécoises», répond-il. Mais aussi de sa jeunesse: «Il y a des breuvages en référence à Mitsou, Jean Leloup et Evan Joanness», un chanteur des années 1980 qui interprétait la chanson Rhum coco et ananas, trois ingrédients du smoothie qui porte son nom. À plugger autour de vos prochains œufs bénés! 

Parmi les fiertés personnelles de l’idéateur: l’omelette «Le chorizo a changé ma vie», le smoothie «La CAQ qui flex» et la poutine «Ménage à trois», qui fait toujours sourire les gens, selon lui.  

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