Vrai ou faux? Testez vos connaissances
Pour avoir un maximum de plaisir et vivre une sexualité épanouissante, il est d’abord nécessaire de départager le vrai du faux en ce qui concerne les idées reçues en matière de sexualité.
L’eau empêche le risque de contracter une ITSS
Faux. L’eau assèche la lubrification naturelle du corps, ce qui engendre plus de frictions lors de la pénétration et augmente le risque de microlésions (petites coupures au niveau des muqueuses). Celles-ci deviennent des portes d’entrée pour les bactéries et les virus. L’efficacité du condom peut également être compromise sous l’eau, car elle dissout son lubrifiant et le rend beaucoup plus fragile. Les risques de bris sont donc plus grands. Si le sexe aquatique vous émoustille, optez pour un lubrifiant à base de silicone et évitez d’exposer le préservatif directement à l’eau ou au savon.
Parler pendant l’amour tue la magie
Vrai et faux. Pour certaines personnes, s’exprimer par des mots ou des sons durant une relation sexuelle peut être anti-érotique. Donner trop d’instructions ou encore exiger que l’autre fasse certaines choses, peut nuire au laisser-aller. En revanche, cela permet d’attiser le désir pour d’autres. En effet, nombreux sont les gens pour qui le fait d’exprimer leur plaisir devient très excitant et parfois nécessaire à leur satisfaction. Le dirty talk ou l’art de maîtriser les paroles osées, incite à la rencontre sexuelle et permet d’explorer un monde de nouvelles possibilités. Bref, tout est une question d’équilibre et de préférences personnelles.
Pendant la ménopause et après, la libido chute toujours de manière importante
Faux. Si la ménopause nécessite souvent certains ajustements sur le plan sexuel, la faute aux changements corporels et de la modification hormonale, cela ne signifie pas pour autant que la femme n’a plus de désir. Cette fausse croyance est souvent associée à une conception dépassée des relations sexuelles, où le but ultime était la procréation. Bref, il y a bel est bien une vie sexuelle après 50 ans et il faut en profiter pleinement!
Le pénis peut se «fracturer»
Vrai. Les corps caverneux, des masses cylindriques situées au niveau de la verge, s’engorgent de sang lors de l’excitation sexuelle. Ces masses sont entourées d’une enveloppe qui se nomme albuginée. En contrôlant la taille du pénis qui se durcit sous la pression du sang, l’albuginée permet à l’homme d’obtenir une rigidité pénienne. Cependant, lorsqu’elle n’est pas remplie (dans le cas d’une érection partielle ou d’une pénétration trop rapide), le pénis peut plier et c’est à ce moment que la rupture survient.