Contre-offre: réfléchir avant de dire oui
Quand un employé-clé donne sa démission, il arrive que son employeur lui fasse une contre-offre. Une proposition de ce genre, qui peut se présenter sous la forme d’une augmentation, d’avantages sociaux bonifiés, d’une promotion ou de responsabilités supplémentaires, peut être à la fois attrayante et flatteuse.
Mais avant de l’accepter, il faut bien y penser, avertit la vice-présidente exécutive marketing de Randstad Canada, Stacy Parker. Selon cette spécialiste, la plupart des employés qui acceptent une contre-offre finissent par quitter leur emploi dans l’année qui suit. Voici donc quelques pistes de réflexion.
D’abord, il faut se rappeler pourquoi on a cherché ailleurs. Si nos insatisfactions demeurent, la lune de miel sera de courte durée. L’effet pervers de ce genre de situation, c’est aussi que l’employeur est désormais conscient de notre insatisfaction. Enfin, «accepter une contre-offre peut brûler les ponts avec l’entreprise qui vous a fait une offre, explique Mme Parker. Mon meilleur conseil, c’est d’évaluer toutes les options et les répercussions possibles, et surtout, de vous assurer d’être à l’aise avec votre décision.»