Du ballon-chasseur pour aider Haïti
Pour une deuxième année consécutive, un tournoi de ballon-chasseur a eu lieu au collège Saint-Jean-Vianney, le 29 mars, pour amasser des fonds en vue de construire un nouveau pavillon à l’école Mark Bourque, en Haïti.
Les organisateurs ont doublé leur objectif de 2000 $ en amassant près de 4000 $. «Nous avons eu plus d’équipes inscrites que prévu et aussi plus de spectateurs.
Il y avait 23 équipes de 8 personnes et environ 200 spectateurs», dit Alberto Syllion, un pompier de Montréal faisant partie des 30 pompiers qui s’envoleront vers Haïti pour aider à la construction du pavillon.
Comme l’an dernier, des personnalités publiques ont participé au tournoi de ballon-chasseur, dont l’ex-hockeyeur Georges Laraque, qui défendait son titre de champion acquis l’an dernier.
Cette fois, son équipe n’a pas été en mesure de se qualifier pour les éliminatoires. Il y avait également les humoristes Eddy King et Mehdi Bousaidan, le rappeur Imposs ainsi qu’Ali Nestor Charles, spécialiste en arts martiaux et fondateur de l’organisme les Princes de la rue.
Des classes pour chaque niveau
Le 8 avril, une première cohorte de 10 pompiers de Montréal se rendra dans le village de Debussy, près de Port-au-Prince, pour construire le pavillon, ce qui permettra d’aménager de nouvelles classes.
Grâce à ces nouveaux locaux, l’école pourra dorénavant accueillir des élèves de la première à la sixième année.
Les pompiers travailleront sur place pendant une semaine. Deux autres cohortes de 10 pompiers partiront le 15 et le 22 avril pour poursuivre le travail.
Avec tous les événements de financement menés au cours des derniers mois, les responsables sont confiants de voir leur objectif de 100 000 $ être atteint. «Au dernier compte, nous étions à 87 000 $. Il nous reste un petit blitz à faire avant de partir», indique M. Syllion.
Cet argent servira non seulement à payer les matériaux et les ouvriers pour les travaux, mais aussi à payer la nourriture pour les enfants lors du dîner, les uniformes, ainsi que les salaires des enseignants.
Le défi de la scolarisation
L’école Mark Bourque a été construire en 2005 par des policiers du Québec, mais accueillait peu d’élèves.
Avec le nouveau pavillon, les responsables du projet souhaitent que cette école soit reconnue par l’état pour «recevoir des subventions du gouvernement et éventuellement continuer à exister sans le soutien des donneurs étrangers», écrivent les organisateurs du projet, dans un communiqué.
On précise, dans le document, que la scolarisation des jeunes représente un défi de tous les instants pour Haïti, même si la situation s’améliore.
«Il y a cinq ans, seulement près de la moitié des enfants haïtiens étaient inscrits à l’école primaire. Aujourd’hui, 77 % d’entre eux sont scolarisés.»
Toute personne qui souhaite faire un don peut le faire par le biais du site internet de l’école au www.ecolemarkbourque.com.