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Qui conduit votre diligence?

Photo: Getty Images/Ingram Publishing

Les décisions prises par votre ego ne sont pas toujours les plus avisées. C’est bien de vivre consciemment, de temps à autre.

Imaginez un instant que votre corps soit une diligence. Vous en êtes l’unique passager. Les chevaux, ceux qui vous amènent où vous allez, représentent vos émotions et vos passions. Le conducteur de la diligence, celui qui contrôle vos émotions et vos passions quand vous êtes endormi, c’est votre ego. Votre vie constitue le chemin parcouru.

Quelles sont les leçons que nous pouvons tirer de cette métaphore?

Premièrement, sans passion et sans émotion, votre capacité à vous rendre à destination est fortement diminuée. Votre vitalité est minimale. L’apathie vous guette.

Deuxièmement, si vos passions et vos émotions ne sont pas bien alignées et si vos chevaux tirent dans des directions différentes, vous n’irez nulle part. L’énergie des uns sera annulée par celle des autres. Au mieux, vous tournerez en rond. Une vie passée à tourner en rond, c’est long!

Et pourtant, combien d’entre nous poursuivent des objectifs contradictoires? Nous voulons le beurre et l’argent du beurre. Nous voulons une promotion, mais sans les responsabilités qui viennent avec. Nous souhaitons maintenir une relation qui nous mine au lieu de couper les ponts et de reconstruire une vie plus saine.

Troisièmement, si vous vous endormez (c’est-à-dire si vous vivez sur le pilote automatique au lieu de décider consciemment de vos gestes), c’est votre ego qui prend le dessus. Or, votre ego n’est pas un grand stratège. Il se contente de réagir à ce qui se passe autour de lui. Il oublie facilement où vous souhaitez vous rendre.

C’est votre ego qui vous domine quand vous clouez le bec à un client pour avoir raison… et que cela vous fait perdre la vente. C’est également lui qui vous contrôle quand vous mettez un terme à une relation d’affaires sur un coup de tête, sans vous demander ce que vous ferez par la suite. Pensez à vos plus gros remords et demandez-vous si les gestes que vous avez alors posés étaient vraiment réfléchis…

Quatrièmement, la qualité du voyage dépend en grande partie de votre capacité à rester éveillé durant le trajet. Si vous dormez, le plus beau paysage ne vous émouvra pas. Avouez que ce serait plate de vous réveiller juste avant d’arriver à destination.

C’est ce que font trop de gens. Écoutez ce qu’ils disent quand ils apprennent qu’ils sont malades et qu’il ne leur en reste pas pour longtemps : avoir su… j’aurais dû… il aurait fallu… Trop tard, la route tire à sa fin.

Aujourd’hui, ne vivez pas en mode automatique. Prenez des décisions éclairées. Tenez compte de vos aspirations. Faites le ménage dans celles-ci si elles sont contradictoires.

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