Arrestation de Normandeau: les réactions de l’opposition fusent
L’ancienne vice-première ministre du Québec, Nathalie Normandeau, a été arrêtée jeudi matin par des agents de l’Unité permanente anticorruption (UPAC).
L’unité policière a convoqué les médias à une conférence de presse à 11h, à Montréal, afin de fournir plus de détails sur l’opération réalisée tôt jeudi matin.
Les partis politiques ont vite fait de réagir à l’arrestation de Mme Normandeau jeudi matin.
«C’est un grand moment. L’UPAC va au bout de son travail, a déclaré en point de presse la coporte-parole de Québec solidaire, Françoise David, en laissant sous-entendre que d’autres personnalités connues du Parti libéral du Québec (PLQ) seraient rencontrées par l’UPAC. Il faut que le Québec se débarrasse définitivement de la corruption.»
Mme David a enjoint le premier ministre libéral, Philippe Couillard, à rembourser «intégralement» l’argent «sale».
La députée péquiste de Joliette, Véronique Hivon, a quant à elle tenu à féliciter le travail de l’UPAC. «J’espère que la population est rassurée et a confiance dans ses institutions, a-t-elle affirmé en point de presse. Dans tout ce processus et tous ces scandales, la confiance dans nos institutions s’est effritée.»
Le député de Granby de la Coalition avenir Québec (CAQ) et ancien conjoint de Mme Normandeau, François Bonnardel, s’est abstenu de commenter l’affaire avant le point de presse de l’UPAC, mais s’est tout de même dit «sous le choc».