Monique Jérôme-Forget, rédactrice en chef invitée
Rédaction - Métro
L’ex-ministre des Finances et ex-présidente du Conseil du trésor du Québec, Monique Jérôme-Forget, était de passage mardi soir dans notre salle de rédaction afin de jouer le rôle de rédactrice en chef invitée.
Ainsi, vous pouvez lire, dans cette édition, ses commentaires sur les nouvelles du jour. Celle qui est maintenant conseillère spéciale du cabinet d’avocats Osler, Hoskin & Hartcourt a également demandé à nos journalistes Marie-Eve Shaffer et Jennifer Guthrie de préparer un reportage sur le leadership féminin au Québec.
Notre invitée a de plus écrit un texte d’opinion sur le sujet dans notre page Paroles (voir Un défi d’avenir).
Enfin, en entrevue vidéo, elle commente les dossiers qui ont fait l’actualité politique des derniers jours.
Je trouve les propos de Marc Bellemare surprenants. Tout ceci arrive six ans après les faits. Mais pourquoi donc? En ce qui me concerne, après 10 ans de politique active et après 10 ans de participation au financement du PLQ (ce que je détestais le plus, d’ailleurs), je n’ai jamais vu de piles d’argent, de l’argent sale, comme il semble le suggérer. L’argent qui était donné l’était de façon honnête et sincère par les militants intéressés par la vie publique et politique. Des gens qui souvent, par leur appui et leur présence, me donnaient le goût de continuer à relever des défis.
Les choses ont-elles changé? Si peu. D’ailleurs, si on se fie aux chiffres actuels, c’est 50 ans qu’il faudra pour obtenir une proportion significative de femmes tant à la haute direction que dans les CA. Les femmes ont cette mission fondamentale de la maternité, mais cela n’explique pas tout. Je pense que la société doit s’adapter à cette réalité et accepter la disponiblité variable des femmes : elles pourraient ne travailler que 30 % du temps habituel quand les enfants sont jeunes, 50 % plus tard et 100 % au bout de quelques années. C’est la solution aux problèmes démographiques du Québec, c’est la solution aux problèmes économiques du Québec et c’est la solution aux problèmes financiers du Québec.
Enfin! Quarante-sept chefs d’État ont reconnu le danger que représentent les matières nucléaires. Certains affirment qu’il existe un marché clandestin. Le danger réside dans le fait que des terroristes ont accès à ce matériel et s’en servent sans se préoccuper des consequences désastreuses pour toute une population qui, souvent, n’a rien à voir avec la politique.
Les humoristes occupent une place de choix aujourd’hui dans notre univers de divertissement. Certains s’interrogent d’ailleurs sur cette situation. Mais avec un recul, on se rappelle qu’un Yvon Deschamps a, lui, pu soulever des thèmes et des sujets que personne d’autre ne pouvait aborder. Les humoristes peuvent nous livrer un miroir de la vraie vie… celui que souvent on refuse de voir.
Moi, j’aime le Canadien et je veux tellement qu’il gagne que je vais affirmer aujourd’hui qu’il va gagner. Ce n’est pas très savant d’écrire cela, mais comme tout le monde est ignorant quant au dénouement de cette série, mes paroles sont aussi intelligentes que tous les savants propos tenus par les experts sur le sujet, ou du moins, j’aime le penser. Les parallèles que fait Marc-André Bergeron illustrent parfaitement ce que je dis.
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