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Pas de nouvelles victimes à Mississauga

MISSISSAUGA, Ont. – Aucune autre victime n’a été retrouvée dans les gravats à la suite de la violente explosion qui a complètement soufflé une maison de Mississauga, à l’ouest de Toronto, mardi après-midi.

Une femme est morte et neuf personnes ont été blessées dans la déflagration, dont la cause est toujours indéterminée. La victime est morte sur les lieux, alors que les neuf blessés ont été soignés pour des blessures mineures, mais aucun d’entre eux n’a été hospitalisé.

Une équipe de spécialistes en recherche et sauvetage, aidée d’un chien pisteur, a ratissé les débris mercredi pour s’assurer qu’aucune victime ne se trouvait encore sous les décombres ou dans les maisons avoisinantes.

Le bureau du Commissaire des incendies de l’Ontario a amorcé son enquête, qui s’oriente évidemment vers l’alimentation en gaz.

Les enquêteurs étudient aussi des notes retrouvées dans le secteur de l’explosion et qui pourraient avoir un lien avec la déflagration, a indiqué la chef de police, Jennifer Evans, sans vouloir spéculer pour l’instant. La police lance d’ailleurs un appel à la population afin d’obtenir toute information susceptible de faire progresser l’enquête.

Mercredi matin, le vaste périmètre de sécurité érigé la veille a été rétréci, permettant ainsi à davantage de citoyens de regagner leur foyer.

La maison à l’épicentre de la déflagration a été complètement soufflée, alors que les deux maisons voisines se sont partiellement effondrées. Des débris de l’explosion ont aussi été projetés dans tout le voisinage, endommageant une vingtaine d’autres résidences.

«Les planchers ont tremblé, tout mon corps a tremblé», racontait mercredi Rhonda Keyes, qui habite au coin de la rue où a eu lieu l’explosion, et qui était dans sa cuisine au moment de la déflagration. Lorsqu’elle s’est précipitée à l’extérieur pour retrouver son époux, elle a vu une pluie de mousse isolante rose s’abattre sur le quartier.

Les Keyes, qui ont pu rester chez eux après l’explosion, ont retrouvé tout autour «des tonnes» de paperasse, de disques compacts, de factures et d’autres articles domestiques.

Nataliya Stasik, elle, avait trouvé refuge pour la nuit chez des amis avec son mari et leur fille de sept ans. Mercredi, la police leur a conseillé de se rendre au refuge mis en place par la municipalité, au centre communautaire de Mississauga, jusqu’à ce qu’on leur donne le feu vert pour rentrer chez eux.

Quelques résidants se sont rendus au refuge mercredi pour obtenir un bilan de la situation. Selon une dame croisée sur place, une quinzaine de déplacés avaient trouvé refuge au centre communautaire.

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