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Café Pista: Les Rosemontois charmés

Le concept du café mobile connaît un grand succès dans La Petite-Patrie.
Le concept du café mobile connaît un grand succès dans La Petite-Patrie. Photo: Photo: Courtoisie

À peine autorisé par l’arrondissement de Rosemont – La Petite-Patrie, le curieux triporteur du Café Pista connaît une popularité grandissante.

«Nous sommes déjà en demande dans le Plateau et dans Villeray. Certaines personnes voudraient nous voir passer au parc Jarry, car il s’agit d’un désert alimentaire», affirme Maxime Richard, propriétaire du Café Pista.

Celui qui sillonne les rues de la Petite Patrie pour offrir du café frais moulu à l’énergie de ses mollets depuis maintenant trois étés a récemment ouvert un commerce fixe au coin de la rue Beaubien Est et de la rue Saint-Vallier.
«J’avais besoin d’un garage pour ranger le café mobile. Je suis tout de suite tombé en amour avec ce local et son architecture», souligne M. Richard, un résident de longue date du quartier.

C’est à la sortie du Cegep, alors qu’il n’est âgé que de 20 ans que celui-ci découvre le concept importé de Londres. Unique en son genre, il s’agit du premier modèle au monde de café mobile fonctionnant grâce à l’énergie du pédaleur.
Créé par deux étudiants en design, qui ont depuis fondé la compagnie Velopresso, l’engin permet de moudre le café par une courroie fixée aux pédales du véhicule. Une bonbonne de gaz est utilisée pour faire chauffer l’eau du café.

M. Richard s’est d’abord affairé à parcourir les évènements privés, les festivals et les marchés. Puis récemment, l’arrondissement de Rosemont – La Petite-Patrie a modifié sa réglementation afin que le café mobile ait le droit de se garer dans des endroits prévus à cet effet. Le triporteur peut désormais se trouver près des parcs, ruelles et places publiques, mais il n’a pas le droit d’aller à moins de 100 mètres d’autres commerces dont les produits sont similaires.

«Grâce au site web Potloc, qui nous a permis de sonder notre clientèle, nous avons pu découvrir à quels endroits ils aimeraient nous voir passer. La demande en dehors de La Petite-Patrie est forte, mais aussi dans les endroits comme le parc Molson, ou nous ne pouvons pas aller pour l’instant», dit M. Richard. Celui-ci espère éventuellement convaincre l’arrondissement de relaxer encore un peu sa réglementation.

Cependant, le vendeur de café sur roue, qui désormais fait appel à deux autres employés pour répondre à la demande, affirme qu’il ne voudrait pas faire ce projet ailleurs. «Je  »trippe » vraiment ici et je crois que l’arrondissement aussi  »trippe » sur ce genre de projet.»

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