Soutenez

Opération nids-de-poule pour l’arrondissement Saint-Laurent

Le nombre annuel de nids-de-poule déformant la chaussée de la province s’élève à 200 000 et nécessite un investissement de 9 M$ de la part du ministère des Transports pour en faire la réparation. Photo: Nouvelles Saint-Laurent News – Laurent Lavoie

L’état des routes laisse à désirer à plusieurs endroits et les nids-de-poule qui surgissent avec les fleurs du printemps mettent les conducteurs face à de possibles dommages pour leurs véhicules.

Le processus naturel de formation des nombreux trous dans la chaussée a été accentué par les neiges abondantes et les inondations d’un hiver particulièrement problématique, selon la porte-parole de CAA Québec, Annie Gauthier.

Une majorité de 53% des membres de l’organisme affirme que l’état des routes et des autoroutes de leur région est présentement en déclin, partout au Canada.

«C’est un problème qui ne se règlera pas demain matin», indique la porte-parole.

Les nids-de-poule sont créés par l’eau qui s’infiltre dans les craques et qui fait gonfler l’asphalte en gelant. En périodes de dégel, la structure se recontracte et s’endommage avec la circulation routière. Les trous peuvent alors prendre des dimensions requérant une intervention rapide de la part de la ville.

Afin de donner la chance aux usagers du réseau routier d’être entendus, CAA-Québec met sur pied un concours pour dénicher les pires routes du Québec. Les participations permettront de communiquer les cas aux autorités concernées. Les votes seront ouverts jusqu’au 24 mai au piresroutes.com.

Conseils pratiques
En attendant la prise en charge des tronçons accidentés, quelques mesures de précautions sont proposées pour limiter les dommages.

«Il n’y a pas de recette miracle, sachant que nous sommes toujours confrontés à un réseau routier en décrépitude au printemps, soulève Mme Gauthier. La meilleure chose à faire est d’adopter une conduite préventive.»

Au moment d’éviter un obstacle, donner un coup de volant trop brusque pourrait créer des collisions avec d’autres voitures. Les automobilistes doivent donc rester conscients de leur environnement et repérer rapidement les points dangereux sur la route. À noter que les flaques d’eau peuvent aussi dissimuler des cavités.

Dans le cas où il serait impossible d’éviter un trou, il est recommandé de tenir son volant fermement et de lâcher l’accélérateur sans braquer les roues.

Situation locale
Depuis le 26 mars, l’arrondissement a ouvert 32 requêtes pour colmater des nids-de-poule. L’envoi d’employés dans des arrondissements touchés par les inondations a affecté les disponibilités des équipes. Aucun retard n’est cependant constaté par rapport aux années passées.

«L’état des rues à Saint-Laurent est similaire à celui des années passées à la même période malgré un hiver jugé difficile par les météorologues», souligne le chargé de communication à l’arrondissement de Saint-Laurent, Marc-Olivier Fritsch.

Les citoyens de Saint-Laurent ne mâchent toutefois pas leurs mots face à l’état des routes. «Exécrable. On ne voit pas d’efforts pour améliorer les rues», affirme Roberto Rossi, qui réside aux abords du parc Beaudet.

Sur la même rue, un citoyen préférant garder l’anonymat en raison de ses liens avec l’arrondissement Saint-Laurent rapporte avoir manqué préalablement d’électricité pendant plusieurs jours en raison des travaux, qui sont en suspens depuis plusieurs semaines.

Pour trois endroits ciblés par les Nouvelles Saint-Laurent News (voir photos), l’arrondissement a indiqué qu’ils ne nécessitaient pas des travaux «de colmatage temporaire de nids-de-poule, mais plutôt des opérations de resurfaçage à l’aide d’asphalte chaud.»

Les opérations devraient commencer cette fin de semaine ou au courant de la semaine prochaine.

Avec la collaboration de Laurent Lavoie

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.