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Pour avoir l’assurance d’être bien assuré

Vous arrivez dans une aérogare, vous avez du temps à perdre, vous voyez l’annonce d’une compagnie d’assurances vous proposant une couverture en cas de problèmes durant votre voyage et paf, vous remplissez le formulaire, en vous disant que deux précautions valent mieux qu’une.

Bravo. On ne sait jamais ce qui nous attend à l’étranger. Mais vous étiez peut-être déjà couvert par votre carte de crédit après avoir acheté votre billet; par la police offerte par votre employeur; par celle que vous propose votre association professionnelle… Sauf que vous n’avez jamais pris la peine de vous en informer. Il y a de bonnes chances que vous ayez payé pour rien.

Par contre, vous n’avez pas d’assurance-invalidité qui pourrait vous servir de coussin dans la vie de tous les jours si un accident, même banal, vous causait de sérieux ennuis financiers en vous mettant au rancart. C’est naturel, vous préférez écarter cette sombre pensée.

Les Québécois ont une curieuse relation avec les assurances. Nous avons la réputation d’être parmi les citoyens les plus assurés du monde. Plus de quatre ménages sur cinq, ici, détiennent une police d’assurance-vie. Mais la plupart du temps, ils n’en connaissent même pas les détails. Pareil pour l’assurance-incendie – quand on en possède une. Pourtant, la valeur d’une résidence évolue dans le temps. L’assurance qui la couvre devrait à tout le moins évoluer elle aussi.

Dans le cinquième épisode de Déficit zéro, diffusé hier soir à Télé-Québec, Isabelle et Jonathan viennent d’avoir un troisième enfant. Ils sont en train de réaliser l’importance d’une assurance-vie qui mettrait leur petite famille à l’abri s’il leur arrivait quelque chose, à l’un ou à l’autre.

C’est le premier pas. Mais de là à passer à l’action…

Il existe tellement de produits, avec tellement de dispositions, offerts par tellement d’intermédiaires, que faire le bon choix devient un véritable casse-tête. Sans compter la crainte insidieuse de se faire arnaquer. Par où commencer?

Par connaître, au moins, les principaux types d’assurance-vie. Au départ, il en existe deux : permanente ou temporaire. Une assurance-vie permanente demeure en fonction jusqu’au décès de l’assuré. Les primes restent constantes. En plus de veiller aux coups durs tout au long de sa vie, elles permettent de laisser un héritage à ses proches.

Une assurance-vie temporaire, elle, est limitée dans le temps. Les primes sont relativement faibles pour les plus courtes périodes, lorsque les assurés sont plus jeunes, mais elles grimpent rapidement pour les assurés plus âgés. Les parents soucieux de protéger leurs enfants pendant qu’ils grandissent font partie de la clientèle cible.

Il existe un autre produit, hybride, aux allures de placement : l’assurance-vie universelle. Les primes payées sont plus élevées, au-delà du coût réel de la protection choisie, mais l’excédent versé permet de constituer une cagnotte qui va gonfler au fil du temps et dont le rendement va finir par payer à lui seul le coût de l’assurance. Et au besoin, on peut même retirer des fonds de cette caisse personnelle.

Encore faut-il trouver le bon assureur, ou courtier, si on préfère travailler avec un intermédiaire qui doit, en principe, nous guider vers la meilleure formule. La personne ou l’organisation avec qui on traite est-elle en règle? Vérifier n’est jamais superflu, et en cas de doute, on s’informe auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Pour le reste, pourquoi ne pas s’assurer d’être bien assuré?

Infos supplémentaires
Pour en savoir plus sur les assurances :

Déficit zéro
René Vézina donne un coup de pouce à des gens aux prises avec des problèmes financiers : mercredi 19 h 30, à Télé-Québec.

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