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Voies de fait: l’absolution conditionnelle pour Éric Lapointe

Éric Lapointe à son arrivée à la cour municipale mardi après-midi. Photo: Josie Desmarais/Métro

Le chanteur Éric Lapointe obtient une absolution conditionnelle assortie d’une probation d’un an.

L’homme de 51 ans, qui avait plaidé coupable à une accusation de voies de fait contre une femme, a reçu sa sentence à la cour municipale mardi après-midi. 

Le juge Steve Larivière entérine ainsi la suggestion commune des deux parties proposée au début du mois, évitant à Éric Lapointe un casier judiciaire. 

Ce dernier devra toutefois poursuivre la thérapie qu’il avait entreprise avec une psychosociologue. Il est également tenu de respecter certaines conditions, comme garder la paix et maintenir une bonne conduite.

Le chanteur doit aussi s’abstenir d’entrer en contact avec la victime ou d’être en présence physique de celle-ci, sauf avec son consentement. Elle n’était d’ailleurs pas présente à la cour municipale mardi.

Rappel des faits

Les faits reprochés au rockeur remontent au 30 septembre 2019, le lendemain matin d’une soirée de fête.

La police l’avait interpellé après une altercation avec sa conjointe de fait de l’époque. Encore intoxiqué de la veille, Éric Lapointe avait mis la main au cou de la victime en la poussant contre une armoire. 

Celle dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication n’a par ailleurs subi aucune blessure.

À l’époque, M. Lapointe avait d’abord plaidé non coupable aux accusations avant de se raviser le 7 octobre 2020.

Le chanteur avait alors reconnu ses torts dans un plaidoyer de culpabilité. Il avait présenté des excuses à la plaignante en évoquant un combat à mener contre l’alcoolisme.

L’homme a aussi versé un don de 3000$ à un organisme de bienfaisance venant en aide aux victimes de violence conjugale.

Mardi, la procureure de la Couronne municipale, Me Christine Plourde, a d’ailleurs retiré les accusations de bris de conditions qui pesait sur Éric Lapointe.

En août dernier, Éric Lapointe s’était défendu d’avoir briser ses sa promesse de ne pas communiquer avec la plaignante.

 

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