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COVID-19: des symptômes plusieurs mois après l’hospitalisation

Un résident du CHSLD Maimonides, à MMontréal, est placé dans une ambulance.
Un résident du Centre Hospitalier Gériatrique Maimonides, à Côte-Saint-Luc, est placé dans une ambulance. Photo: Josie Desmarais/Métro

Certains adultes qui ont eu la COVID-19 peuvent éprouver des symptômes plusieurs semaines, voire des mois, après la fin de l’hospitalisation.

C’est un des constats que fait l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) en se basant sur la documentation scientifique disponible.

En effet, il est possible que les symptômes persistent longtemps après la phase aiguë chez les adultes. Toutefois, aucune donnée n’a été recensée pour les personnes de moins de 18 ans.

Les symptômes qui semblent être rapportés le plus fréquemment sont la fatigue et les difficultés respiratoires.

Selon un document publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en septembre 2020, la plupart des personnes qui contractent la COVID-19 se remettront après environ deux semaines pour les cas légers et après environ six semaines pour les cas sévères.

Selon ce même document, certaines personnes peuvent toutefois présenter des symptômes persistants ou récurrents pendant des semaines ou des mois qui suivent la rémission initiale.

Pire encore, d’autres personnes développent des complications qui peuvent avoir un impact à long terme sur la santé.

À la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), l’INESSS a réalisé une revue sommaire de la littérature pour identifier les signes et symptômes présents, ainsi que leur prévalence chez les personnes après une infection par le SARS-CoV-2.

Variations

L’INESSS observe que l’apparition et la persistance des symptômes rapportées varient grandement d’une étude à l’autre.

En effet, les prévalences changent en fonction de la sévérité des cas de COVID-19, le moment considéré pour la phase post-COVID-19 et le moment de l’évaluation, ainsi que la durée du suivi post-COVID-19.

L’OMS et d’autres instances en santé reconnaissent l’existence de symptômes persistants à la suite d’une infection à la COVID-19 ainsi que les risques de complications à long terme.

Toutefois, ils ne peuvent en chiffrer la prévalence faute de données probantes.

Un grand nombre d’études cliniques qui ont pour objectif de clarifier l’évolution à long terme de la maladie de COVID-19 sont en cours partout dans le monde. Ces études devraient permettre d’obtenir davantage d’information sur les effets de santé à long terme de la COVID-19 dans les mois à venir.

Hospitalisations au Québec

Le dernier bilan quotidien du Québec fait état de 26 nouvelles hospitalisations pour un cumul atteignant 719. Le nombre de personnes aux soins intensifs augmente de 4 et passe à 98 personnes.

D’ailleurs, le premier ministre François Legault dit suivre de près la situation dans les hôpitaux. Il prendra une décision finale sur la tenue – ou non – de rassemblements pour Noël d’ici le 11 décembre.

Dans certains de ces établissements, «on est sur le bord d’atteindre la limite où il faudra délester plus d’activités» de soins, a indiqué M. Legault. Des établissements comme Pierre-Le Gardeur, à Terrebonne, ou Maisonneuve-Rosemont, à Montréal, encaissent difficilement la hausse des cas, selon lui.

En effet, des hôpitaux hors Montréal pourraient déborder estime l’INESSS, qui a publié sa mise à jour des deux rapports hebdomadaires de projections sur les besoins hospitaliers.

«Les patients COVID-19 occupent déjà près de la moitié des lits réguliers dédiés», annonce l’INESSS dans son communiqué, ce qui fragilise la capacité de certains établissements de santé.

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