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Déménagements: une semaine de grand ménage pour Montréal

Photo: iStock Marc Bruxelle

Il faudra environ une semaine à la Ville de Montréal pour venir à bout des 50 000 tonnes de déchets répartis à travers la métropole, au lendemain de la valse des déménagements. Un exercice que la Ville répète chaque année.

De nombreuses équipes s’affairent déjà à déblayer les trottoirs et rues montréalaises, qui ont accumulé des objets de toutes sortes.

«On a une grosse semaine devant nous. Chacun des arrondissements établit les routes à suivre. Les équipes sillonnent les rues avec des camions et des personnes qui vont faire du travail manuel», détaille le porte-parole administratif de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin.

Les arrondissements vont ainsi procéder par secteurs et traiter en priorités les zones les plus encombrées. De manière générale, il s’agit des secteurs avec une forte densité de population, précise M. Sabourin.

50 000 tonnes de déchets, ça correspond au poids de 20 000 autobus de la Société de transport de Montréal (STM)

Philippe Sabourin, porte-parole administratif de la Ville de Montréal

Le porte-parole de la Ville rappelle l’importance de la collaboration des citoyens dans ce processus. Il invite la population à respecter les heures de collecte et utiliser les écocentres, notamment pour se départir d’objets présentant des risques, comme les frigos, nocifs à cause des gaz qu’ils contiennent.

«On demande aux Montréalais de nous aider à trier au maximum, d’attendre le moment des collectes. On peut également apporter beaucoup de matériaux aux écocentres», fait valoir M. Sabourin.

La Ville rappelle également que les dépôts désorganisés sur les trottoirs (dépôts sauvages) sont à éviter car ils ralentissent les opérations et se traduisent par des pertes de ressources qui auraient pu être réutilisées.

«Nos trottoirs ne sont pas des dépotoirs. On demande à tout le monde de nous donner un coup de main là-dessus pour faire en sorte qu’on maintienne la ville propre», souligne le porte-parole.

Des améliorations constatées

Comparativement avec les années précédentes, Philippe Sabourin constate, cette année, des améliorations, «même s’il y a toujours des endroits où il y a nécessité d’agir rapidement».

Il nuance toutefois cette observation, qui pourrait être la conséquence du fait qu’il y a eu moins de déménagement à Montréal ce 1er juillet, compte tenu du faible taux de disponibilité de logements.

«J’observe les déménagements depuis 2006, il me semble y avoir une amélioration cette année. J’ai été agréablement surpris par le nombre de rues où il n’y avait pas de dépôts sauvages», confie M. Sabourin

Cette prise de conscience environnementale est selon lui cohérente avec l’ambition de Montréal de devenir une ville zéro déchet d’ici 2030.

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