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50 entreprises montréalaises en Israël et Cisjordanie

L’État israélien est perçu au sein de plusieurs communautés juives comme «la plus grande menace à la survie du peuple juif». Photo: Getty

Le maire de Montréal, Denis Coderre, estime nécessaire de diversifier les liens d’affaires des entreprises d’ici et tentera de les maximiser au cours d’une mission économique en Israël et Cisjordanie la semaine prochaine.

À l’image de la mission économique en Chine, il y a un an, qui avait donné lieu à l’ouverture de la ligne aérienne directe entre Montréal et Shanghai, le maire répètera l’expérience, du 13 au 18 novembre, du côté Moyen-Orient.

Denis Coderre sera accompagné de son homologue de Toronto, John Tory, ainsi que de 120 entrepreneurs, dont 51 de Montréal.

Le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, explique que le but est surtout pour les entreprises d’ici de trouver «des partenaires, que ce soit des partenaires de développement, de financement, de commercialisation et éventuellement des partenaires pour travailler avec des grandes entreprises sur la scène internationale». «Une des forces d’Israël, c’est de mettre des petites entreprises israéliennes en lien avec des grandes multinationales. C’est d’intérêt pour nos petites entreprises d’ici d’essayer d’être dans cet écosystème», explique-t-il.

Le maire mentionne qu’Israël est une plaque tournante pour les startups. Il ajoute que cette mission aura également pour but de faire des liens entre les milieux politiques et académiques. Des représentants de C2 Montréal, Tourisme Montréal, l’Université Concordia et de l’Université de Montréal seront présents. L’homme d’affaires Alexandre Taillefer, propriétaire de Téo Taxi, sera également du voyage.

Ils visiteront les villes de Tel Aviv, Be’er Sheva, Jérusalem, Ramallah et Bethléem.

Au lendemain de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, qui a menacé de revoir l’accord de libre-échange avec le Canada, le maire Denis Coderre a rappelé l’intérêt de «diversifier les marchés». «En ne mettant pas ses œufs dans le même panier […]Plus on va être présent, plus on va se diversifier, plus on va se donner une chance. Ce ne sera pas au détriment de notre relation claire et nette avec les Américains. Il ne faut pas juste compter toujours sur une seule façon de faire des affaires», a-t-il fait valoir.

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