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La CSDM toujours à la recherche de nouveaux locaux

Photo: Archives TC Media

La Commission scolaire de Montréal (CSDM) a besoin de trouver des locaux pour loger près de 100 classes d’ici la prochaine rentrée scolaire, et l’une des solutions serait des unités préfabriquées.

Le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a annoncé lundi des investissements de 740M$ destinés à des travaux de rénovation dans les écoles du Québec. Toutefois, cette enveloppe budgétaire ne permettra pas l’ajout de nouveaux espaces.

Si M. Proulx a indiqué qu’une annonce de nouvelles constructions viendra «bientôt», celles-ci ne seront assurément pas prêtes pour combler le besoin d’une «centaine» de classes, dont la présidente de la CSDM, Catherine Harel Bourdon, estime avoir besoin pour la rentrée 2018.

«Nous vivons une augmentation du nombre d’élèves qui est fulgurante. Malheureusement, nous devrons installer des unités modulaires pour répondre aux besoins des élèves en attendant que les agrandissements et constructions soient terminés», a-t-elle déploré.

Cette année, 49 classes, de 11 écoles, se trouvent dans ce type d’unités préfabriquées. Mais dans un plan déposé en décembre, la CSDM envisage d’en installer dans 23 écoles, tout en conservant celles en place.

«On est en train de regarder plusieurs options de location d’unités modulaires, a mentionné Mme Harel Bourdon. On a prévu des rencontres pour l’octroi de permis avec cinq arrondissements dans lesquels on a le plus de besoins.» Ceux-ci sont particulièrement criants dans les quartiers Rosemont, Ahuntsic, Côte-des-Neiges, et surtout Mercier. Dans ce secteur, sept écoles pourraient accueillir sur leur terrain des bâtiments préfabriqué.

«On pourrait aussi faire de la triangulation, c’est-à-dire, transformer dans l’été un bâtiment d’enseignement pour adultes en école pour les tout-petits et louer des locaux pour loger les adultes parce que les normes sont moins strictes», explique la présidente de la CSDM.

Octroi de terrain

Si les besoins d’espaces sont si criants, c’est que l’évolution de l’effectif – 1 800 élèves se sont ajoutés cette année – est plus rapide que la vitesse de construction de la commission scolaire. La CSDM peine à lancer des projets de construction, car la Ville de Montréal ne lui octroie pas de terrains.

«Il faut qu’on soit créatifs, parce qu’on n’a pas beaucoup de terrains et qu’ils sont coûteux. Les règles financières et de construction doivent s’adapter au contexte montréalais», a soutenu la mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui a justement eu une rencontre avec le ministre Proulx à ce sujet lundi matin.

Mme Harel Bourdon a dit pour sa part bénéficier d’une meilleure écoute dans ce dossier depuis le changement d’administration à l’hôtel de ville de Montréal. «Maintenant, il va falloir assouplir les règles et faire en sorte qu’on puisse répondre aux besoins des élèves», a-t-elle lancé.

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