Le parti Coalition Montréal appelle à l’aide
Le parti Coalition Montréal, qui ne compte plus qu’un seul élu au conseil municipal, craint pour sa survie et demande aux partis politique en élection des changements législatifs pour assurer la survie des petits partis.
Au 31 décembre 2017, le parti fondé par Marcel Côté – décédé en 2014 – trainait 200 000$ de factures à payer. À ceci s’ajoutait une dette de 65 000$ auprès de la Banque de Montréal, en plus de 98 000$ empruntés auprès d’une vingtaine d’électeurs qui s’étaient pour certains portés candidats pour le parti en 2013 et 2017.
Les intérêts sur cette dette, qui se sont élevés à 7274$ en 2017, pouvaient, jusqu’au 31 décembre, être remboursés à partir des allocations reçues chaque année par la Ville en fonction du nombre de votes obtenus lors de l’élection précédente.
«Avec les nouvelles règles en vigueur depuis le 1er janvier 2018, on ne peut plus utiliser le Fonds d’allocation et de dépenses pour payer les intérêts sur notre dette», déplore Marvin Rotrand, chef de Coalition Montréal.
Ce dernier aimerait que le futur gouvernement provincial revienne aux anciennes règles pour l’utilisation des allocations et qu’il fixe aussi une nouvelle limite pour le remboursement des frais de campagne électorale. La dette du parti provient essentiellement de l’élection de 2013, où le parti n’avait obtenu que 12,8% des voix. «En faisant passer la limite de remboursement de 15% des voix à 5%, ça aiderait des partis comme le nôtre à faire entendre une voix différente au sein des conseils municipaux», dit-il en soulignant que Coalition Montréal se veut un parti qui fait le pont entre les partis et évite la partisanerie politique.
L’avenir du parti sera connu en novembre lors du prochain congrès.