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Des militants ont bloqué les portes de la Santé publique à Montréal

Les activistes de Direct Action Everywhere Montreal
Selon ces activistes, la cause principale de la COVID-19 est l’élevage et l’exploitation animale. Photo: Courtoisie / Len Goldberg

Des militants activistes ont bloqué mardi la porte d’entrée et le toit du Bureau de la Santé publique de Montréal. Leur objectif? Déclencher l’alarme des locaux afin de symboliquement «sonner l’alarme» sur le système alimentaire du pays.  

Les militants de Direct Action Everywhere Montreal se présentent comme des «citoyens inquiets», dans un communiqué. Arborant des vêtements et des masques à connotation «risque biologique», ils se sont réunis mardi au 1301, rue Sherbrooke Est. 

Selon eux, la cause principale de la COVID-19 est l’élevage et l’exploitation animale. 

Selon ces militants, l’exploitation animale cause des virus et des pandémies par le biais de différents canaux de transmission. En plus des élevages, par «l’empiètement et la destruction des écosystèmes naturels», ce qui expose selon eux nos sociétés aux virus «dormants» chez les animaux sauvages. 

Dans une vidéo de leur action, postée sur Facebook, on peut entendre: «Ceci n’est pas un exercice. COVID-19 est un message et un aperçu des prochaines pandémies qui seront plus catastrophiques.» 

Ils veulent rencontrer Legault et Arruda

Pour Jenny Donovan, coordinatrice aux communications du groupe, les gouvernements ne peuvent plus rester sans rien faire. L’action de mardi avait pour but de les alerter sur ces sujets. 

«Bien que l’on nous donne des directives sur la façon de nous protéger du COVID-19, il y a un silence palpable sur la façon dont nous pouvons prévenir les pandémies en premier lieu.» – Jenny Donovan, activiste 

Les militants ont donc demandé à rencontrer le premier ministre du Québec, François Legault, et le directeur de la Santé publique, le Dr Horacio Arruda. 

Et ce, expliquent-ils, «afin de fournir des plans de prévention de futures pandémies.» 

Dans un communiqué, la militante s’interroge: «nos élus sont-ils prêts à faciliter le changement en démantelant le système d’élevage industriel?» Pour cela, elle suggère que Québec supprime les subventions et les garanties accordées à une industrie «qui ne peut pas survivre sans nos impôts.»

Elle affirme qu’il faudrait plutôt fournir des incitations financières aux agriculteurs. Par là, le gouvernement les encouragerait à passer à de nouvelles cultures et de nouvelles technologies, selon elle. 

La DRSP ne fera aucun commentaire

Interrogée par Métro sur ce qu’elle pensait des revendications du groupe, ainsi que de leur façon de faire, la Direction régionale de santé publique (DRSP) a indiqué qu’elle ne ferait aucun commentaire. 

À l’heure de publier, le SPVM n’avait pas réagi.

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