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Ubisoft: une fausse prise d’otage ébranle Montréal

Fausse prise d'otage chez Ubisoft cause un important déploiement policier.
Des agents du SPVM près des bureaux d'Ubisoft. Photo: Josie Desmarais/Métro

Une fausse alerte concernant une prise d’otage a causé toute une commotion dans le Mile-End, vendredi après-midi, alors que le groupe tactique d’intervention du Service de police de la Ville de Montréal a été déployé dans l’immeuble qui abrite les locaux d’Ubisoft, au coin de Saint-Laurent et Saint-Viateur.

«L’opération en lien avec un appel de prise d’otage est terminée. Aucune menace n’a été détectée et il n’y a eu aucun blessé. Une enquête suivra pour faire la lumière sur l’appel à l’origine de cet important déploiement policier», a indiqué à 19h14 le SPVM sur son compte Twitter.

L’intervention d’envergure des autorités a eu lieu après un appel logé à la centrale 911 qui a forcé les policiers à boucler tout un périmètre. Les premières informations diffusées sur les réseaux sociaux et entre les proches des employés laissaient entendre qu’une prise d’otage avait lieu dans les locaux de la compagnie Ubisoft, alors que des ambulances attendaient d’éventuelles victimes.

Les personnes qui travaillent dans le secteur ont reçu une alerte sur leur téléphone cellulaire leur ordonnant de se «barricader» dans un endroit sécuritaire, de placer leur téléphone sur le mode silencieux et de demeurer «cachés». Des employés d’Ubisoft se sont réfugiés dans une salle de conférence en attendant l’issue des événements.

Peu avant 15h30, l’escouade tactique progressait à l’intérieur du bâtiment concerné. Au moins deux groupes d’environ une vingtaine de personnes ont été évacuées par l’entrée sur le boulevard Saint-Laurent.

La mère d’un employé d’Ubisoft a raconté à Métro être venue de Verdun pour espérer voir son fils sortir de l’édifice.

Boulversée, elle a expliqué avoir pu lui parler brièvement par texto. «Il m’a dit qu’il ne pouvait plus m’écrire mais qu’il était en sécurité. Il était barricadé au premier étage.»

Des images diffusées à la télévision montraient des employés regroupés sur le toit de l’immeuble. Ils ont barricadé la porte donnant accès à la toiture.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, suivait l’évolution de la situation de près. «Mon équipe est en communication étroite avec le SPVM», a-t-elle indiqué sur Twitter alors que l’incertitude gagnait la métropole et que la panique gagnait les réseaux sociaux.

«Toute la communauté d’Ubisoft à Montréal, au Québec et à travers le monde est bouleversée par les événements que nous avons vécus aujourd’hui et surtout soulagée de leur dénouement», a réagi en soirée Christophe Derennes, directeur général d’Ubisoft Montreal.

«Nous sommes de tout cœur avec nos collègues et ami.es qui étaient au présent.es au studio. Ils sont tou.tes sain.es et sauf.es, c’est l’essentiel. Iels ont été exemplaires dans une situation extrêmement difficile», ajoute-t-il.

M. Derennes a indiqué que tous les moyens sont mis en place pour soutenir les employés, incluant de l’aide psychologique.

Avec la collaboration d’Olivier Faucher

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