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Le personnel des écoles et garderies ciblé par l’étude EnCORE

Image tirée d'une vidéo informative de l'étude EnCORE. Photo: Gracieuseté/Étude EnCORE

C’est au tour des professionnels et des membres du personnel des écoles et des garderies de participer à une étude qui doit servir à quantifier le nombre de personnes qui a été infecté par la COVID-19 à Montréal depuis le début de la pandémie.

Lancée cet automne, l’étude au projet de recherche EnCORE ciblait au départ les enfants âgés de 2 à 17 ans de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Montréal-Nord, Plateau Mont-Royal et l’Ouest-de-l’Île. L’objectif était de comprendre l’ampleur de la transmission chez les enfants vivant à Montréal grâce à des tests sanguins pour vérifier la présence d’anticorps.

Ce sont toujours ces quatre arrondissements qui sont visés par le recrutement au sein des professionnels et des membres du personnel, mais la liste des écoles et garderies admissibles sera réduite, précise la responsable de l’étude, l’épidémiologiste Kate Zinszer.

«On n’a pas les moyens de faire toutes les écoles et tous les CPE, malheureusement. On va faire la mise à jour des listes quand on aura finalisé les approbations avec les centres scolaires.»

Le recrutement devrait progressivement commencer la semaine prochaine dans l’Ouest-de-l’Île, puis dans les autres arrondissements.

Les volontaires doivent remplir un formulaire de consentement et un questionnaire afin de participer à cette étude. Une fois ces documents remplis, une trousse de prélèvement de taches de sang séché sera envoyée aux candidats dans un délai de 7 à 10 jours par service de messagerie.

Les participants auront alors 24h pour faire le prélèvement, puis le poster dans une enveloppe prépayée. Une deuxième trousse de prélèvement sera envoyée au printemps.

Le recrutement pour les enfants n’est pas encore terminé. Les parents volontaires ont jusqu’au 14 mars pour s’inscrire sur le site www.etudencore.ca.

Les premiers résultats concernant les enfants devraient être dévoilés en avril.

Les quatre arrondissements ont été sélectionnés afin de faire une étude comparative, puisque le taux d’infection n’est pas le même ni le profil socio-économique de la population.

«On se demande si on va avoir la même tendance chez les enfants que chez les adultes avec la transmission communautaire», explique Mme Zinszer.

Elle ajoute qu’il y a souvent une corrélation entre la situation socio-économique des quartiers et le taux d’infection qui y est observé.

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