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Magnus Poirier: 100 ans dans le tissu de sa communauté

Au mitan, le président de l'entreprise, Jacques Poirier, entouré de membres de la direction. Photo: Courtoisie Magnus Poirier

L’entreprise de services funéraires Magnus Poirier, a lancé, le 15 mars dernier «une année d’activités» dans le cadre de son centenaire en présence de partenaires, élus, – comme le député de Bourassa Emmanuel Dubourg-, et amis. Une fête s’est tenue pour l’occasion, au complexe funéraire de l’entreprise situé sur la rue Sherbrooke à Montréal.

Depuis 1923

Après avoir complété sa formation d’embaumeur, Magnus avait ouvert son premier salon funéraire le 15 mars 1923 sur la rue St-Dominique à Montréal, après une courte carrière chez la Maison J.S. Vallée.

«L’entreprise Magnus Poirier est le fruit de l’effort inlassable d’un jeune couple désireux de bâtir un avenir prometteur pour leur future famille. Ce sont mes grands-parents, Ernestine et Magnus, qui ont pavé la voie», rappelle, dans un communiqué, l’actuel président de l’entreprise Jacques Poirier.

Aujourd’hui, le salon funéraire peut compter sur plus de 150 employés, déployés dans plus de 6 complexes funéraires à travers la grande région métropolitaine de Montréal, mais aussi à Laval.

Depuis 1923, Magnus Poirier a fait une série d’acquisitions et réalisé bon nombre d’innovations et de modernisations pour devenir «une grande entreprise familiale, intégrée dans le tissu de sa communauté».

Près de 4000 funérailles chaque année

Ce sont près de 4 000 funérailles qui sont organisées par l’équipe chaque année. Proche des communautés culturelles avec des offres de services à l’écoute des différents rites et traditions funéraires, l’entreprise montréalaise a été, et est encore, à l’avant-garde dans sa recherche d’innovation pour l’accompagnement des familles des personnes décédées.

Le député Emmanuel Dubourg, qui a remis un Certificat d’honneur et mérite à Jacque Poirier, en a témoigné lors du lancement des activités du centenaire.

Moi j’ai un attachement particulier avec Magnus Poirier. Les funérailles des membres de ma famille ont été célébrées ici. Et, en mars 2003, ma mère était mourante. J’étais venu vous voir, et je me rappelle que vous avez tout fait pour que le cercueil puisse se rendre en Haïti.

Emmanuel Dubourg, député libéral de Bourassa

«Un deuil apporte beaucoup de douleur, c’est notre devoir de rendre ce passage plus doux en vous accompagnant avec sérénité. Nous sommes fiers d’offrir un service personnalisé à nos clients », indique M. Poirier

L’équipe de Magnus Poirier parle 13 langues et les cérémonies funéraires sont adaptées en fonction des cultures desservies. «C’est une façon pour nous de vous dire que nous nous soucions de votre expérience et que nous voulons vous aider», ajoute le président de l’entreprise.

Lors de son intervention, le député Dubourg a souligné le côté charitable de l’entreprise qui, dit-il, répond toujours présente auprès des communautés culturelles. «C’est un événement heureux qu’on souligne aujourd’hui, dit-il, il y a énormément d’entreprises familiales qui n’ont pas duré et vous, vous avez 100 ans.»

UNE NOUVELLE SALLE EN L’HONNEUR D’ERNESTINE POIRIER

En plus du lancement des activités du centenaire, l’équipe de Magnus Poirier en profitera pour inaugurer la salle Ernestine Poirier, un espace convivial de haut niveau qui répondra aux nouvelles tendances de sa clientèle. La salle a été nommée en l’honneur de l’épouse et partenaire du fondateur de l’entreprise et qui a tenu les rênes de l’entreprise pendant plus de 9 ans au décès de son époux.

Qui est Magnus Poirier?

Magnus Poirier est né le 30 juillet 1895. Il a complété son cours d’embaumement le 9 juin 1921 auprès du Dominion College of Embalming avant d’entreprendre une carrière d’embaumeur pour la Maison Funéraire J.S. Vallée à Montréal. Ambitieux, téméraire, entreprenant et animé par une volonté indéniable de réussir, Magnus Poirier a obtenu son permis d’entrepreneur de pompes funèbres, puis il a ouvert son premier complexe le 15 mars 1923 sur la rue St-Dominique, à Montréal.

Depuis, cinq générations de thanatopracteurs ont permis à Magnus Poirier d’établir de solides liens sur tous les plans. Magnus Poirier répétait souvent: «Il ne faut pas grandir au point de ne pouvoir servir personnellement notre clientèle».

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