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Un Montréal vert pâle

Montréal n’est pas vraiment plus verte, trois ans après l’instauration du premier Plan de développement durable, si l’on se fie aux résultats publiés hier.

Parmi les bonnes nouvelles, Montréal compte 100 000 usagers du vélo de plus qu’en 2000 (+72 %), la qualité bactériologique des berges s’est légèrement améliorée, le gaspillage d’eau potable a diminué (-1,1 %), la superficie des aires protégées est passée à 4,2 % et la quantité de matières résiduelles récupérées a augmenté de 42 %.

«Si on note des avancées, il reste des domaines où il est urgent d’agir», a déclaré André Porlier, président du Conseil régional de l’environnement (CRE), à qui l’on doit le bilan 2003-2006 des Indicateurs de l’état de l’environnement.

Mauvaise qualité de l’air
Le bilan présenté hier apporte en effet de mauvaises nouvelles. En général, la qualité de l’air est mauvaise un jour sur six et à Montréal l’achalandage dans les transports en commun montréalais plafonne depuis 2002. Depuis cette période, 91 000 véhicules de plus circulent sur l’Île, et les émissions de CO2 ont grimpé de 5 %, selon les données colligées par le CRE.

«On n’a pas un A+, mais on avance», a réagi Alan DeSousa, responsable du développement durable à la Ville. Il précise que les gestes entrepris depuis 2006 vont porter fruit.

Cette année, la Ville construira 60 km de pistes cyclables, implantera la première vague de vélos en libre-service, construira un nouvel écocentre à LaSalle et mettra en place un système de compensation pour les trajets en avion d’une partie de son personnel.

Dans deux semaines, le très attendu Plan de transport sera officiellement dévoilé. Il donnera le ton des grands projets à venir en matière de transport, une activité qui génère 40 % de la pollution atmosphérique.

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