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La prévention plus efficace que la répression

La prévention des crimes est plus efficace que la répression, surtout si elle implique les municipalités, les services policiers et le milieu communautaire.

«Les statistiques policières et judiciaires ne suffisent pas à rendre compte des problèmes de sécurité dans un quartier, a expliqué hier la directrice générale du Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC), Valérie Sagant. Les intervenants possèdent des éléments qui permettent d’agir avec plus de pertinence.»

Basé à Montréal, le CIPC a dévoilé hier un rapport international sur la prévention de la criminalité et la sécurité quotidienne. Il rapporte une soixantaine de pratiques pour lutter contre la criminalité dans 30 pays.

À Bogota, par exemple, une fondation a été mise sur pied à la fin des années 1980 pour développer la participation citoyenne et prévenir les crimes. La municipalité collabore avec cette organisation, de même que les milieux communautaire et éducatif. Résultat : de 1993 à 2003, le taux de criminalité a chuté de 80 à 23 meurtres par année pour une population de 100 000 habitants.

La prévention

Le rapport du CIPC indique également que plus de 40 pays ont élaboré une stratégie de prévention du crime. Toutefois, il note aussi un renforcement des mesures de répression dans des pays occidentaux comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada. Durcissement des conditions de liberté anticipée, renforcement des législations sur les mineurs et criminalisation de comportement anti-sociaux, ont entre autres, été constatés.

Selon Mme Sagant,  la prévention a pour effet d’atténuer le phénomène de victimisation et d’améliorer la qualité de vie des gens, contrairement à la répression.

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