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Comment épargner sur les fournitures scolaires à la rentrée scolaire?

Photo: artisteer, istock

Les fournitures scolaires, un incontournable de la rentrée, ne sont pas à l’abri de la hausse du coût de la vie. Depuis 2021, le prix moyen par élève du sac d’école a augmenté de 30% pour atteindre 130$ en 2023, estime l’organisme Regroupement partage.

Heureusement, des trucs existent afin de minimiser l’impact de ces achats sur le portefeuille familial, selon la planificatrice financière chez Desjardins Gestion de patrimoine Caroline Marion.

Le gouvernement de François Legault offre une aide financière de 115$ non imposable aux familles inscrites à l’allocation famille pour l’achat de matériel scolaire pour chaque élève de 4 à 16 ans. Le montant est versé en juillet aux gardiens légaux de l’enfant au moment du versement. Évidemment, rien ne force les gardiens à utiliser ce montant pour l’achat de matériel scolaire. Ainsi, «le premier conseil, c’est de mettre ce montant de côté en juillet pour payer les fournitures au moment de l’achat», recommande Mme Marion.

Le neuf, c’est dépassé

Avant de procéder aux achats, Mme Marion recommande aussi de vérifier «ce que nous possédons déjà» et de le soustraire de la liste d’achat. Que ce soit «des duo-tangs ramenés» par notre enfant après la dernière année ou des crayons qui n’ont jamais été utilisés, il n’est pas toujours nécessaire d’acheter en neuf l’ensemble de ce qui se trouve sur la liste de fournitures remise par les professeurs.

Une autre façon d’éviter d’acheter du neuf, c’est de «parler aux autres parents» par le babillard de l’école ou des groupes Facebook de communautés. Comme certains items ne sont pas utilisés toutes les années, racheter l’un de ces items qu’un enfant a utilisés lors d’une année, mais qu’il n’utilisera plus lors des prochaines années et revendre ceux que votre enfant a utilisés, mais n’utilisera plus permet d’économiser. On peut aussi jeter un coup d’œil aux «ventes de quartier», selon Mme Marion.

Penser long-terme

Une fois les vérifications faites, on peut procéder aux achats. Comme les enfants passent plusieurs années à l’école, il peut aussi être judicieux «d’acheter en grandes quantités» les items qui sont utilisés d’année en année puisque «ça revient généralement moins cher d’acheter en grande quantité». «Des crayons», «des effaces» ou «des pousse-mines» sont de bons exemples d’items qui sont utilisés tout au long du parcours scolaire, rappelle la planificatrice financière.

Pour dépenser le moins possible sur ces achats qui peuvent sembler élevés sur le coût, il est important de magasiner. «Les grandes surfaces ont beaucoup de bons spéciaux», souligne Mme Marion. Toutefois, comme différents magasins offrent des rabais sur différents items, il importe de fouiller les circulaires.

Malgré la pression financière que peut causer la rentrée, il faudrait éviter «de prendre des décisions radicales comme cesser les versements dans les comptes REER, CELI, ou encore d’épargne-étude, surtout si on n’a déjà pas d’excellentes habitudes d’épargnes, averti la planificatrice financière. Ça pourrait rendre le futur précaire».

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