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Porter a 15 jours pour contester son extradition

MONTRÉAL – Arthur Porter a quinze jours pour contester son extradition vers le Canada après son arrestation cette semaine au Panama.

L’ancien patron du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS), et sa femme Pamela, ont été arrêtés dans ce pays d’Amérique centrale.

Les policiers québécois ont annoncé il y a plusieurs mois qu’ils souhaitaient porter des accusations contre Arthur Porter, en lien avec les scandales de corruption qui touchent la province.

La porte-parole de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) a expliqué mardi que le couple pourrait s’opposer à son extradition vers le Canada où l’homme et la femme font face à plusieurs chefs d’accusation, dont celui de fraude.

Anne-Frédérique Laurence a affirmé que le docteur Porter et sa femme sont détenus dans une prison de Panama. Elle a rappelé que Arthur Porter faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international d’Interpol.

Arthur Porter a été choisi en 2008 par le premier ministre Stephen Harper pour intégrer le CSARS. Deux ans plus tard, il est devenu président de cette agence qui examine les activités du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).

Le médecin, né au Sierra Leone, est l’une des nombreuses personnes à devoir faire face à des accusations de fraude, qui découlent du projet de construction du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Le chantier d’une valeur de 1,3 milliard $ est l’un des plus importants projets d’infrastructure au pays.

Arthur Porter était depuis quelque temps le directeur d’une clinique privée de traitement du cancer au Bahamas.

Il avait déclaré aux médias qu’il était lui-même atteint d’une forme avancée de cancer et qu’il était trop malade pour se rendre au Canada.

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