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Le 11e manifestival État d'Urgence débutera le 25 novembre

Pour une 11e année, la Place Émilie-Gamelin se transformera, du 25 au 29 novembre, en véritable camp de réfugiés festifs, où les personnes itinérantes pourront, pendant 5 jours, manger trois repas par jour, festoyer, rencontrer des gens et exprimer leur créativité durant le manifestival État d’Urgence.

«C’est un moment où [les itinérants] sont les bienvenus, où ils sont en majorité et où ce sont eux qui accueillent les autres. C’est un moment de répit, de fête, un moment pour ramasser des forces, tant morales que physiques, pour l’hiver qui s’en vient», raconte Annie Roy, co-fondatrice de l’Action terroriste socialement acceptable (ATSA), qui organise l’évènement.

C’est le thème de l’hygiène sociale qui sera à l’honneur pendant le festival. Pour Annie Roy, ce thème se veut aussi une boutade à la crise de grippe A(H1N1) qui secoue la planète. «Sans vouloir minimiser la pandémie, des millions de dollars ont été dépensés pour contrer rapidement la pandémie alors qu’à tous les jours, des personnes meurent de la faim et de l’insalubrité», dénonce-t-elle.

Une programmation éclatée
Encore une fois cette année, le festival propose une programmation éclatée et éclectique qui débutera en grandes pompes avec le Show Hygiénique. Concocté par les deux artistes associés, Sylvie Moreau et François Papineau, le spectacle d’ouverture réunira, entre autres, Damien Robitaille, le Jazzbin band, le slammeur Mathieu Lippé et la soprano Marie-Josée Lord. «Ce sera un show big band, opéra, flûte à bec», a lancé la comédienne.

Plusieurs autres spectacles et performances animeront les trois chapiteaux et la scène extérieure notamment Zébulon, Caïman Fu et le duo Geneviève et Matthieu. Cirque, danse, théâtre, expositions, cinéma  et conférences seront aussi au menu du festival à tous les jours. Tous les évènements seront captés par plusieurs caméras et diffusés en direct sur des plusieurs murs du centre-ville dès la tombée de la nuit.

Nouveauté écologique
Pour tenter d’être le plus hygiénique possible, les deux fondateurs, Annie Roy et Pierre Allard, ont voulu, pour cette édition, devenir un festival éco-responsable et atteindre un bilan zéro carbone, zéro déchet. Pour ce faire, exit les verres et les assiettes de stryromousse; cette année, la vaisselle se lavera à la main par des bénévoles. Une brigade verte s’assurera aussi que tout ce qui se recycle, se réutilise ou se composte terminera dans les bons bacs.

Pour connaître la programmation complète : www.atsa.qc.ca

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