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Des rapprochements sont essentiels entre les policiers et la population

Alors que reprenait aujourd’hui l’enquête publi­que sur les circonstances de la mort de Fredy Villanueva, le Col­loque sur la prévention de la criminalité a réuni autour d’une même table des intervenants de trois pays afin de discuter des solutions à envisager pour rebâtir un lien de confiance entre les services de police et la population.

Ouvrir le dialogue

Peter Dinsdale, directeur exécutif de la Nat­ional Asso­cia­tion of Friends­hip Centres du Canada, affirme qu’«il faut ouvrir un dialogue afin de diminuer les tensions. Les jeunes ont souvent l’impression que les policiers ne font qu’attendre qu’ils commettent un crime. Il faut changer cette perception.» Une façon d’atteindre cet objectif dans le cas des communautés autochtones qui sont desservies par la Na­tional Association of Friend­ship Centres aura été de former le personnel de 6 des 120 centres afin qu’il puisse informer la population des recours qui lui sont offerts si elle sent qu’elle a été victime d’une injustice.

Défis de taille

À Trinité et Tobago, l’espoir d’un rétablissement rapide du lien de confiance entre la population et les policiers est à toute fin pratique inexistant. «Ça prendra plusieurs années de travail. La perception qu’on ne peut pas faire confiance à la police ne sera pas facile à changer. Encore aujourd’hui, les gens qui parlent à la police subissent des conséquences immédiates», a affirmé Kelli Coombs, en rappelant les cas de deux personnes assassinées dans les heures qui ont suivi leur rencontre avec les policiers. Plusieurs initiatives – dont de populaires matchs de soccer et de cricket – ont tout de même été mises sur pied avec un relatif succès au cours des dernières années afin de rapprocher la population des policiers.

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