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Shell : Québec n'abandonne pas

La pétrolière Shell a décidé vendredi de transformer sa raffinerie de Montréal-Est en centre de distribution. Les discussions avec deux entreprises intéressées à racheter les installations montréalaises n’ont pas été fructueuses. 

«L’écart entre certaines des conditions avancées et nos exigences est beaucoup trop grand pour pouvoir envisager de façon réaliste la conclusion d’une entente sur la vente de la raffinerie», a expliqué la présidente de Shell Canada, Lorraine Mitchelmore.

Le premier ministre Jean Charest refuse pour le moment d’envisager la fermeture de la raffinerie. En marge de la présentation du candidat libéral à l’élection partielle dans Vachon, samedi, M. Charest a assuré que son gouvernement ferait tout en son pouvoir pour sauver les emplois menacés.

Sans vouloir créer d’attentes, le premier ministre a indiqué que son gouvernement continuerait de travailler sur ce dossier «très important». Selon lui, l’intérêt exprimé pour la raffinerie par deux entreprises tout juste avant la date limite fixée par Shell prouve qu’une vente est toujours possible.

Le ministre du Développement économique, Clément Gignac, s’est par ailleurs étonné de la vitesse avec laquelle Shell a pris la décision de rejeter les deux offres qui lui ont été présentées.

Il n’a toutefois pas voulu jeter le blâme sur la pétrolière, estimant qu’elle était de bonne foi. Si Shell va de l’avant avec le démantèlement de la raffinerie, seuls 30 des 800 travailleurs de l’endroit conserveront leur emploi.

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