De gros noms québécois s’unissent pour les leaders de demain

Sept jours pour apprendre à devenir un meilleur leader, c’est le mandat que s’est donné l’Institut de leadership en gestion qui a annoncé son ouverture, jeudi matin. Pierre Boivin, Bernard Landry, Gilbert Rozon, Danièle Henkel et d’autres leaders de milieux variés viendront partager leur parcours dans le but d’inspirer les actuels et futurs dirigeants québécois. Le directeur de l’Institut qui enseigne aussi  à l’ESG UQAM, Éric Paquette, a expliqué à Métro que cette formation complètera celles dispensées dans les universités.

Comment apprend-on le leadership?
Bonne question! Puisque c’est subjectif le leadership, ce qui l’est pour l’un ne l’est pas nécessairement pour l’autre. On a donc rencontré une cinquantaine de personnes du milieu pour leur demander comment ils voyaient les leaders et on s’est concentré sur les qualités à développer. On travaille sur trois volets: les connaissances, le savoir-faire et le savoir-être. C’est dans cet aspect que les personnalités de renom vont intervenir. C’est une portion inspirante.

Qu’est-ce qu’un leader inspirant pour vous?
C’est quelqu’un qui a de l’éthique et qui est capable de mobiliser. Il a des valeurs et est capable de bien les communiquer. Il peut utiliser ses habiletés politiques et son influence pour bien négocier. On veut travailler sur ce coffre d’outils chez les participants. Cela leur donne un pas de plus pour atteindre leurs qualités de leader.

Est-ce qu’on peut apprendre à être leader durant les sept jours de votre formation?
On ne transformera pas les gens en JFK en sept jours, mais on essaie de leur former un coffre d’outils pour qu’ils puissent appliquer ces outils dans leur entreprise.

Comment voyez-vous le leadership de façon plus générale au Québec?
Je ne pense pas que c’est pire qu’ailleurs, mais on a à travailler sur nos qualités de leader.

Qui sont des leaders inspirants pour vous?
Nelson Madela, Martin Luther King, Barack Obama… ce sont ceux-là qui m’inspirent beaucoup. Ce qui est intéressant chez les leaders, c’est que chacun a une petite controverse. Ils ne sont pas parfaits, comme Régis Labeaume qui exerce du leadership, mais qui n’est pas parfait.