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Portrait-robot de l’urbain écolo

Ils sont tombés dedans quand ils étaient petits. Il est donc logique de penser que les jeunes de 20 à 30 ans soient davantage écolos. Quant aux citadins, toujours au fait des tendances, ils posent sûrement plus de gestes pour l’environnement que les gens des régions. Idées préconçues? Voici un portrait de l’«homo ecologicus».

Transport
Déplacements actifs et responsables :

  • 39,1 % des Québécois privilégient la marche ou le vélo.
  • 30,2 % des Québécois se déplacent en transport en commun.
  • 5,8 % des Québécois ont utilisé BIXI en 2011.
  • 6 % des Québécois ont eu recours à Communauto.

Source : Baromètre 2011 de la consommation responsable des Québécois, présenté par Protégez-vous et l’Observatoire de la Consommation Responsable (OCR) de l’Université de Sherbrooke.

Transport en commun: Les Montréalais champions!
Les Montréalais sont les champions des déplacements en transport en commun. La tranche d’âge la plus encline à utiliser  ce type de déplacements est celles des 18 à 29 ans. «Mais ce n’est pas nécessairement par conviction», nuance M. Durif.

Vêtements éthiques: Créneau montréalais

La mode éthique est un créneau presque exclusivement montréalais, selon le Guide de la mode éthique au Québec de l’OCR. La majorité des micro-entreprises de ce secteur sont installées à Montréal et leur clientèle est com-posée à 90 % de femmes. M. Durif note que l’achat de vêtements en coton équitable augmente.

Femme de 50 ans
«Le profil type du consommateur responsable est celui d’une femme, âgée de 50 ans, mariée, disposant d’un revenu confortable», explique Fabien Durif, Ph. D, professeur à l’ESG-UQÀM et directeur de l’Observatoire de la consom­mation responsable.

Les Y, bons derniers
«Chaque fois qu’on passe une génération, on est plus responsable et le niveau de consommation responsable augmente», indique M. Durif. Les consommateurs les moins responsables sont les membres de la génération Y (nés entre 1979 et 1995).

Villes et régions

Écolos des villes ou écolo des champs? Les urbains ne sont pas plus écolos que les gens des régions. Si le bilan de Montréal est positif, cela s’explique surtout en raison des transports collectifs. Les gens du Bas-Saint-Laurent sont les pros du recyclage, alors que ceux de la Côte-Nord et de l’Estrie sont les plus préoccupés par le compostage. «L’âge et le sexe ont beaucoup plus d’impact que la région», explique toutefois M. Durif.

Où sont les végétariens?
Selon l’Association des végétariens de Montréal (AVM), environ 4 % des Canadiens sont végétariens. Mais les champions sont les Indiens, qui sont 40 % à ne pas consommer de viande. Frédéric Côté-Boudreau, un des porte-parole de l’AVM, n’irait pas jusqu’à dire qu’il y a davantage de végétariens en ville qu’en campagne. «Mais le fait d’habiter en ville facilite les choses, car il y a plus de variété dans les épiceries et des restaurants», indique-t-il. Par ailleurs, lorsqu’il est question d’alimentation et de consommation responsables, l’achat de fruits et de légumes de saison est le comportement le plus souvent adopté, selon l’Observatoire de la consommation responsable de l’Université de Sherbrooke. Le café équitable est le cinquième achat le plus populaire.

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