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Importants besoins d’aide en santé mentale pour les étudiants

Photo: Getty Images/iStockphoto

Deux projets d’aide en santé mentale pour étudiants seront développés à l’Université de Montréal et à l’Université McGill, grâce à un don d’un million de dollars de l’initiative Bell Cause pour la cause annoncée mardi matin.

Depuis quelques années, la demande en services de psychologie ne cesse d’augmenter dans les universités montréalaises.

À McGill, en 2013, le nombre de nouveaux étudiants suivis par les services en santé mentale et soutien psychologique a augmenté de 25% par rapport à l’année précédente. Environ 3130 étudiants ont été aidés, soit quatre fois plus qu’il y a vingt ans.

«Les études sont pour plusieurs une période difficile, avec de l’isolement, des inquiétudes financières, le stress de réussir, l’éloignement de la famille et des amis et de longues heures d’études, a estimé Stuart Cobbett, président du Conseil des gouverneurs de l’Université McGill. Plusieurs consultent, mais d’autres passent à travers les craques. Nous devons aller vers eux.»

Le don d’un 500 000$ servira à la mise en ligne d’un outil web d’autodiagnostic pour aider les étudiants de cette université à détecter l’un des quatre principaux problèmes de santé mentale qui les touchent, soit la dépression, l’anxiété, les troubles de l’alimentation et la consommation excessive d’alcool. Des services d’aide leur seront ensuite proposés en fonction des résultats du test.

Du côté de l’Université de Montréal (UdeM), environ 1200 étudiants par année sont reçus en thérapie individuelle. La liste d’attente pour ce service est longue, souligne toutefois Ariane Veilleux-Carpentier, présidente de l’Association des étudiants en médecine.

Pour aider plus d’étudiants, le Centre de santé et consultation psychologique de l’UdeM utilisera le don de Bell pour offrir des ateliers de groupe en gestion du stress, de l’anxiété ou des troubles de l’humeur, puisque ce sont les principaux problèmes de santé mentale touchant leur clientèle. «Ça va permettre d’offrir de l’aide à plusieurs étudiants à la fois et une solution pour ceux qui aurait hésité à consulter seul à seul», s’est réjouie Mme Veilleux-Carpentier.

À l’Université du Québec à Montréal (UQAM), en 2013, les services d’aide ont été si sollicités que des psychologues supplémentaires ont dû être embauchés temporairement. Environ 300 consultations de plus qu’en 2012 ont été faites, et 664 étudiants ont été aidés. Le service des communications a par ailleurs confirmé que de l’aide financière serait nécessaire pour développer davantage les programmes d’aide psychologique aux étudiants.

L’Université Concordia n’a pas été en mesure de communiquer à Métro ses données concernant la fréquentation de ses services de santé mentale.

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