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Enième demande d’une politique en itinérance

Photo: Yves Provencher/Métro

Alors que le gouvernement affirme avoir réalisé 80% des 70 actions prévues dans son Plan d’action en itinérance 2010-2013, les organismes d’aide aux itinérants dénoncent plutôt la faiblesse des réalisations gouvernementales.

«Dans ses indicateurs de résultats, le gouvernement inclut notamment la mise en place de supports à vélo et de corridors piétonniers», raille Pierre Gaudreau, coordonateur au RAPSIM (Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal). Il souligne que les trois grands refuges montréalais ont accueilli 8% plus de personnes l’hiver dernier.

Réunies en assemblée publique, jeudi, une centaine de personnes membres du RAPSIM ont rappelé l’importance d’établir une réelle politique de lutte à l’itinérance, une demande maintenant formulée depuis près de 6 ans.

Cette revendication a reçu un accueil positif auprès de deux des trois partis d’opposition qui étaient présents jeudi. «La dignité humaine, ce n’est pas négociable», a déclaré Françoise David, co-porte-parole de Québec Solidaire, qui a inclus à son programme la création d’un revenu minimum garanti. Le  Parti québécois promet de son côté l’adoption rapide d’une politique en itinérance.

Même le Barreau du Québec soutient, depuis 2008, l’idée. «L’itinérance découle d’une violation des droits humains», a rappelé jeudi Me Jean-Guy Ouellet lors de l’assemblée publique.

Quelques points à améliorer

  • Financement: Huit organismes sur 100 seulement ont vu leur budget augmenter.
  • L’aide sociale est à un niveau trop bas et les délais pour l’obtenir se sont allongés.
  • Donner des dizaines d’amendes  aux itinérants ne règle rien.
  • Montréal n’a toujours pas commencé le recensement des maisons de chambres.

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