Vol sur les facteurs: plusieurs suspects arrêtés
Trois hommes de 19 ans, suspectés d’avoir dérobé les clés d’un facteur, le 19 janvier dernier, à Rivière-des-Prairies, ont été arrêtés.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a fait cette annonce jeudi, par voie de communiqué. «Les trois suspects comparaîtront sous peu et feront face à des accusations de vol qualifié, d’usage d’une fausse arme à feu et de recel de courrier volé», indique le SPVM.
On ajoute que les suspects s’exposent à des peines sévères, non seulement parce que les infractions de vol qualifié et d’usage d’une fausse arme sont considérées comme des crimes graves, mais aussi parce que «les infractions liées à la Société canadienne des postes peuvent être passibles d’une peine maximale de dix ans d’emprisonnement».
De plus, le SPVM a également arrêté deux autres suspects de 32 et 34 ans, au cours des derniers jours, dans un autre secteur de la métropole.
«Lors de l’arrestation, les agents ont découvert sur eux des clés de facteurs. Les suspects s’exposent maintenant à des accusations relatives au vol de courrier», ajoute le corps policier.
Postes Canada, le syndicat des travailleurs de la poste et les policiers demandent aux gens qui trouveraient des clés de les rapporter à la Société canadienne des postes.
Toute personne qui détient de l’information au sujet des clés ou des vols, ou qui serait témoin d’un événement est invitée à communiquer avec Info-Crime, de façon anonyme et confidentielle, au 514 393-1133.
«Une accalmie»
Le président de la section montréalaise du syndicat des travailleurs et travailleuses de la poste (STTP), Alain Duguay, se dit heureux de ce coup de filet et espère que ces arrestations auront un effet dissuasif.
Il constate qu’il y a une accalmie de vols sur les facteurs depuis la première arrestation du genre, en mars dernier. Un jeune homme de 19 ans, qu’on croit être relié à plus d’un vol, avait été arrêté.
«Seulement deux facteurs ont été volés au cours du dernier mois, cette fois dans l’ouest de la ville [de Montréal]. On aimerait mieux qu’il n’y en ait plus du tout, mais au moins ça diminue», dit M. Duguay.