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Dans les profondeurs du Biodôme

Photo: Yves Provencher/Métro

Le 19 juin 1992, les portes du Biodôme s’ouvraient pour la première fois. Vingt ans plus tard, il demeure une attraction unique dans la mesure où il est le seul endroit au monde reproduisant cinq écosystèmes des Amériques sous un même toit.

Construction: un pari tenu
C’est en 1988 que l’idée de créer le Biodôme dans l’ancien vélodrome bâti pour les Jeux olympiques d’été de 1976 a été évoquée par Pierre Bourque. Ce dernier était directeur du Jardin botanique de Montréal, et Jean Doré était alors maire de Montréal. Lorsque le projet a été accepté, en 1989, il y avait une seule condition : que sa construction soit terminée pour 1992, l’année du 350e anniversaire de la fondation de Montréal. Le pari a été tenu, non sans qu’il y ait une course contre la montre. Aujourd’hui, le Biodôme accueille 245 espèces animales (en exposition) et près de 861 000 espèces humaines (en visite) par année.



Le Biodôme fait toute la lumière

  • L’ancien vélodrome compte 58 lanterneaux en acrylique. Vieux de 40 ans, ils sont progressivement changés depuis 2003. Avec ces nouvelles fenêtres, en polycarbonate, notamment utilisé dans l’aviation, la pénétration de la lumière est beaucoup plus importante, au point où cela a entraîné de nouvelles floraisons. Même la qualité des algues du bassin de l’écosystème du golfe du Saint-Laurent s’en est ressentie.
  • La direction du Biodôme travaille sur un projet pour permettre aux visiteurs d’accéder aux hautes sphères du lieu, avec un point d’observation en hauteur pour une vue imprenable sur les oiseaux et la flore. À quelques exceptions toutefois, quelques rares privilégiés peuvent s’aventurer dans les hauteurs du dôme!
  • Les saisons et la période de reproduction sont déterminées par l’éclairage. Dès le 1er mars, dans la zone de l’érablière des Laurentides, les périodes d’éclairages sont allongées. La durée d’éclairement varie également pour les régions polaires. Ainsi, quand les pingouins du nord sont en hiver, c’est l’été pour les manchots du sud. «On est très strictes là-dessus!» a insisté Rachel Léger, directrice du Biodôme.

Santé: programmes spéciaux
Le Biodôme dorlote ses locataires avec des programmes bien spéciaux pour assurer leur santé physique et psychologique. Afin de diminuer le stress des capybaras au cours des interventions des vétérinaires, ces derniers reçoivent un «entraînement». Ils sont nourris par leur vétérinaire au son d’un sifflet. Les loutres bénéficient quant à elles d’un programme de stimulation du comportement naturel. Bref, pas question de recevoir sa nourriture tout cru dans la gueule. Des truites sont relâchées dans le bassin et sont pourchassées par l’animal. Les animaux en captivité ont, en effet, tendance à souffrir d’obésité. Cela stimule donc leurs comportements d’animal sauvage.

Les écosystèmes

  • La forêt tropicale humide
  • L’érablière des Laurentides
  • Le golfe du Saint-Laurent
  • Les côtes du Labrador (subarctique)
  • Les îles subantarctiques

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