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Stéphane Dion: Le défi des Affaires étrangères

Photo: Sgt Ronald Duchesne/TC Media

Le député de Saint-Laurent, Stéphane Dion, est devenu lors de l’assermentation du cabinet Trudeau à Rideau Hall le 4 novembre, le nouveau ministre des Affaires étrangères.

«Je ne m’y attendais pas. C’est un défi que d’être à la tête des principales questions internationales d’un pays qui fait partie du G7», a-t-il confié à TC Media lors d’une entrevue téléphonique depuis Ottawa.

M. Dion se dit prêt à relever le défi grâce à son expérience acquise durant les deux dernières décennies dans sa circonscription reconnue pour son multiculturalisme. «Saint-Laurent c’est un peu une ONU condensée. J’ai rencontré des personnes de toutes les origines, parmi eux certains ont fui la guerre et ont vécu des choses difficiles. C’est une très belle école de la vie», dit-il.

Le ministre est conscient qu’il ne sera pas très présent auprès de ses électeurs, appelé à beaucoup voyager. «Ils vont m’accompagner puisque je vais les amener dans mes bagages. J’utiliserai aussi mon statut pour aider les investisseurs de l’arrondissement, comme ceux basés au Technoparc».

Environnement
Stéphane Dion occupera aussi le poste de président du Comité du Cabinet chargé de l’environnement, du changement climatique et de l’énergie. Des thématiques qu’il a toujours défendues, notamment lorsqu’il a été ministre de l’Environnement de 2004 à 2005.

Il ignore pour l’instant s’il accompagnera la délégation du Canada lors de la Conférence de Paris sur les changements climatiques qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre.

«Je ne sais pas encore si je serais physiquement présent, mais j’aiderai [la ministre de l’Environnement] Catherine McKenna. Je veux que le Canada ne soit plus le frein qu’il a été par le passé, mais un moteur à énergie renouvelable».

Pour le moment, il s’installe dans son ministère au parlement et prend connaissance des nombreux dossiers qu’il devra traiter au cours des prochaines années de son nouveau mandat.

Mais les Laurentiens doivent se préparer à voir leur député parcourir le monde afin de remplir la mission qu’il s’est donnée, soit de redorer l’image du Canada à l’international.

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