Chantal Rouleau vise un troisième mandat
Mairesse de l’arrondissement de RDP-PAT depuis 2010, Chantal Rouleau vise déjà un troisième mandat lors des prochaines élections municipales de novembre 2017. L’élue souhaite «laisser une bonne marque.»
«Si les gens sont d’accord, je vais poursuivre, annonce celle qui a succédé à Joe Magri, démissionnaire en mars 2010 pour des raisons de santé. Il y a encore du travail à faire, des choses à réaliser. On ne peut pas s’arrêter et se dire qu’on est correct pour les 20 prochaines années. Il faut continuellement être à l’affut de ce qu’il se passe. Je veux faire de notre arrondissement la plus belle porte d’entrée de Montréal.»
Après cinq années déjà à la tête de l’arrondissement, Chantal Rouleau se félicite du travail accompli et d’avoir remis Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles sur le devant de la scène.
«Lorsque je suis arrivée, notre arrondissement était laissé pour compte. On avait un budget de fonctionnement en deca de nos besoins. A présent, nous sommes capables de travailler, mais cela fut une énorme bataille. L’arrondissement était oublié, c’était le bout de l’ile. On n’imaginait pas qu’il y a avait de la vie ici. Or, nous avons 110 000 habitants et une population croissante. De nouvelles familles viennent s’établir ici.»
«Je sens qu’on contribue à l’amélioration de la qualité de vie.»
Pour convaincre ses électeurs, la mairesse met notamment en avant une transformation de l’arrondissement.
«Nous avons hérité des décisions d’administrations précédentes. Des quartiers dortoirs ont été créés, sans transports en commun, sans services de proximité. Mon objectif, c’est de les transformer en milieu de vie où l’on peut travailler, danser, s’amuser, sans avoir nécessairement besoin de se déplacer. Je sens qu’on contribue à l’amélioration de la qualité de vie.»
Si elle promet «des annonces» prochainement sur «des projets qui vont se réaliser», Chantal Rouleau évoque l’envie de redynamiser les artères commerciales de Notre-Dame, Sherbrooke et Maurice-Duplessis dans les années à venir.
«On travaille concrètement dessus, on s’est doté d’outils pour cela, pour développer un sentiment d’appartenance afin que les gens viennent magasiner ici. Beaucoup d’efforts sont faits, mais ce n’est pas simple.»