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Un ex-dirigeant du Mouvement lavallois arrêté

Photo: Archives

Jean-François Paquet, une figure connue de la politique municipale lavalloise, a été arrêté le 15 juin dans le cadre d’une opération policière visant des clients sollicitant des services sexuels auprès de jeunes filles d’âge mineur.

Ex-membre du bureau de direction du Mouvement lavallois, l’homme âgé de 44 ans s’était présenté à l’automne 2009 sous la bannière de ce parti politique fondé au printemps de la même année par l’actuel maire suppléant, David De Cotis.

Sainte-Rose
Candidat dans Sainte-Rose, Jean-François Paquet avait obtenu 42,5 % des votes exprimés dans ce district, où avait été réélu le conseiller sortant de l’Équipe Vaillancourt, Denis Robillard.

Extrêmement impliqué et visible lors des séances régulières au conseil municipal avant, pendant et après la campagne électorale de 2009, M. Paquet avait obtenu le meilleur score chez les 41 candidats battus au scrutin du 1er novembre.

Lors des élections municipales de 2013, remportées haut-la-main par le Mouvement lavallois, M. Paquet avait agi à titre d’organisateur politique.

Nomination
En janvier 2014, à la suite d’une recommandation du comité exécutif de la Ville de Laval, le conseil municipal l’avait nommé pour un mandat de deux ans au sein du Comité consultatif d’urbanisme (CCU).

Sept mois plus tard, en août 2014, M. Paquet démissionnait de ce poste, invoquant une surcharge de travail en raison de ses deux emplois et de ses responsabilités familiales.

Père de deux enfants, il enseigne au niveau secondaire à la Commission scolaire de Montréal en plus d’occuper le poste de sergent-major régimentaire (SMR) au sein du 4e Bataillon Royal 22e Régiment. En 2012, il a été promu adjudant-chef de ce bataillon d’infanterie de la Première réserve, basé à Laval.

État de choc
Demandant à ce que l’on taise son nom, un proche du Mouvement lavallois a affirmé que l’arrestation de Jean-François Paquet, liée à la prostitution juvénile, avait provoqué une véritable onde de choc dans l’entourage du parti.

Au cabinet du maire Marc Demers, on ne souhaitait pas commenter l’affaire. Idem auprès de la permanence du Mouvement lavallois, qui s’est refusée à tout commentaire.

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