Des étudiants de l’UdeM jumelés à des réfugiés
En vertu d’une entente avec le Centre social d’aide aux immigrants (CSAI), l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) jumellera des étudiants à de nouveaux arrivants afin d’aider ceux-ci dans leur intégration.
Pour les nouveaux arrivants, certains détails du quotidien représentent parfois une énorme montagne. La langue, les différents symboles et les coutumes doivent tous être appris de zéro.
C’est pourquoi, grâce au partenariat annoncé mercredi dernier, des employés et des étudiants de l’ESPUM accompagneront des réfugiés récemment arrivés au Canada afin que ces derniers se sentent bien accueillis et puissent rapidement se débrouiller dans leur pays d’adoption.
«On cherchait un moyen de s’engager dans la communauté, explique la professeure Lise Lamothe, vice-doyenne aux études à l’ESPUM. Nous nous intéressons particulièrement à l’intégration sociale, et comme nos étudiants proviennent de plus de 40 pays, plusieurs d’entre eux pouvaient aider des réfugiés à surmonter avec la barrière de la langue.»
Lien de confiance
Le programme de bénévolat, auquel les deux associations étudiantes de l’école participent, prévoit offrir des services d’accompagnement pour mieux s’orienter dans la ville, des services de traduction lors de rendez-vous médicaux ou de courses, du soutien pour l’apprentissage du français et des échanges interculturels.
«Ce genre de jumelage est très positif pour les nouveaux arrivants, soutient Adinet Velandia, responsable des bénévoles au CSAI. On voit tout de suite le lien de confiance qui se crée entre les étudiants et les familles, malgré les choses terribles que ces dernières ont vécues. Ça les encourage beaucoup.»
L’ESPUM souhaiterait aller plus loin en offrant de l’aide aux études et du soutien à l’intégration au travail.
L’École de santé publique est présentement à constituer une banque de bénévoles afin d’aider un plus grand nombre de réfugiés dès la prochaine rentrée scolaire.