Enfant retrouvé près de cadavres: la thèse du meurtre écartée
Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) indique que la mort de deux individus dans une résidence située sur la rue Bégin, dans le quartier Val-Tétreau, n’est pas d’origine criminelle.
Le SPVG souligne que l’autopsie des deux corps devrait permettre d’en apprendre davantage sur les causes et les circonstances du décès.
«Cette conclusion a pu être tirée suite à l’analyse des éléments prélevés sur la scène mis en parallèle avec les résultats obtenus suite aux autopsies», indique l’agente Andrée East, du Service de police de la Ville de Gatineau.
La cause exacte des décès reste toujours à être établie. Pour ce faire, d’autres analyses plus poussées devront être effectuées en collaboration avec le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal.
Les familles des deux défunts ont été contactées au courant de la nuit de lundi à mardi par les enquêteurs du SPVG. Rappelons que le Service de police avait été appelé, lundi en fin d’après-midi, sur les lieux et ont trouvé les corps de deux personnes. Un enfant de 3 ans était sur place et celui-ci n’a subi aucune blessure.
Un enfant pris en charge
L’enfant de trois ans qui se trouvait dans l’appartement lors de la découverte des corps est en parfaite santé. Il a été pris en charge par les autorités compétentes. C’est d’ailleurs le sujet de conversation dans le quartier.
«C’est terrible, surtout qu’il y a un enfant d’impliqué, indique Simon Levi, qui passe quotidiennement devant la résidence. Je ne sais pas les causes encore. On va en savoir plus dans les prochains jours. Mais ce n’est pas drôle pour l’enfant».
«Quand il y a des enfants d’impliqués, c’est vraiment triste. C’est un quartier paisible ici, c’est tranquille. Il y a des appartements un peu douteux, mais pas de violence. On se sent en sécurité», a-t-il ajouté.
Une employée du marché, situé à quelques pas de la résidence où les corps ont été retrouvés, indique que c’est le sujet de conversation dans le quartier présentement: «On se pose tous des questions. Tout le monde parle de ça ici, les résidents proches. C’est le sujet de discussion de tout le monde», indique Stéphanie Cyr.
Avec la collaboration de Michel Moyneur