Bennett comprend les inquiétudes au sujet de l’enquête nationale sur les femmes autochtones
CALGARY — La ministre fédérale des Affaires autochtones dit comprendre les préoccupations des familles de femmes et de filles autochtones disparues ou assassinées, qui ont témoigné leur frustration sur la lenteur de l’enquête nationale.
Carolyn Bennett leur a toutefois promis que le gouvernement ne les laisserait pas tomber.
À l’ouverture du village indien du Stampede de Calgary, vendredi, Mme Bennett a rappelé que les familles «comptaient sur (le gouvernement)» et qu’il fallait «continuer».
Elle a ajouté que tout le monde était «impatient» face à cette enquête, qui est réclamée depuis des dizaines d’années par les familles de ces victimes.
Mme Bennett a poursuivi en disant qu’il s’agissait d’un «immense» dossier, d’une ampleur inédite.
L’enquête nationale présidée par Marion Buller, la première juge de la Colombie-Britannique issue des Premières Nations, a été lancée en septembre et devrait s’étaler sur deux ans et coûter 53,8 millions $.
Elle tiendra neuf audiences partout au Canada cet automne malgré les controverses, suscitées par la démission de sa directrice générale et les plaintes des familles sur les délais et le manque de communication.
Plus tôt cette semaine, la grande chef du Manitoba Keewatinowi Okimakanak, North Wilson, a réclamé la démission de Mme Buller et une refonte complète de l’enquête.