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Les dirigeants des provinces convergent à Ottawa

The flag flies at half-mast on the Peace tower Monday January 30, 2017 in Ottawa. It was announced Monday that the flag would fly at half-mast in memory of the victims of the Quebec City shooting. THE CANADIAN PRESS/Adrian Wyld Photo: THE CANADIAN PRESS

OTTAWA — Les premiers ministres des provinces et des territoires se rendront à Ottawa mardi pour rencontrer le premier ministre Justin Trudeau. Ils auront alors l’occasion de se prononcer sur la réforme fiscale que propose le gouvernement libéral et qui soulève la controverse.

Les chefs des gouvernements provinciaux et territoriaux pourront discuter de la réforme fiscale, alors que le ministre des Finances, Bill Morneau, compte présenter son plan pour éliminer la création de petites entreprises permettant à des Canadiens fortunés d’économiser de l’impôt.

Bill Morneau soutient que le gouvernement veut créer un système d’imposition plus juste pour la classe moyenne en mettant fin à des avantages fiscaux qui bénéficient à un petit groupe de gens aisés.

La réforme a soulevé un tollé de critiques de la part de médecins, d’agriculteurs, d’entrepreneurs, de propriétaires de petites entreprises et même de certains premiers ministres, qui se disent inquiets des effets qu’aura la réforme fiscale sur l’économie de leur province.

Les premiers ministres rencontreront également le député Bill Blair, qui est le secrétaire parlementaire de la ministre de la Justice, afin de discuter du rôle des provinces dans la légalisation prochaine de la marijuana à des fins récréatives.

Certaines provinces ont déjà exprimé leurs inquiétudes quant à l’échéancier rapide de l’entrée en vigueur de la légalisation du cannabis.

Questionné lundi à ce sujet, le ministre québécois de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, a dit qu’il est «normal», selon lui, que les provinces aient leurs différences dans ce dossier, notamment quant à l’âge légal pour consommer du cannabis.

«Si vous regardez l’alcool, il y a des provinces où c’est 19 (ans) et des provinces où c’est 18 (ans)», a-t-il dit.

Le ministre affirme qu’il existe autant d’arguments pour établir l’âge minimal de consommation à 18 ans qu’à 21 ans, et qu’il revient à chaque province de choisir en fonction de ce qui lui semble acceptable.

«Au Québec (…) on a choisi 18 ans, on va vivre avec et c’est correct», a lancé M. Barrette.

La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, et l’ambassadeur canadien aux États-Unis, David MacNaughton, présenteront aux premiers ministres une mise à jour des relations avec le voisin du sud à la suite de la troisième ronde de négociations de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).

Les premiers ministres recevront aussi la visite d’Anil Arora, statisticien en chef de Statistique Canada, et du gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz.

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