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Le Bloc québécois réuni en conseil général samedi

Newly acclaimed Bloc Quebecois leader Martine Ouellet salutes supporters during a rally Saturday, March 18, 2017 in Montreal. THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson Photo: Paul Chiasson/La Presse canadienne
Vicky Fragasso-Marquis et Mylène Crête, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Les délégués du Bloc québécois seront réunis samedi en Conseil général à Drummondville pour discuter des finances du parti et du salaire qui sera versé à la chef Martine Ouellet lorsqu’elle aura quitté son poste de députée provinciale. Ils participeront ensuite en après-midi à un colloque sur l’environnement.

Pour l’instant, Mme Ouellet ne reçoit pas de salaire en tant que chef du Bloc québécois jusqu’à la fin de son mandat comme députée de l’Assemblée nationale, en octobre 2018.

Selon nos informations, elle réclamera d’être payée 24 000 $ pour les mois d’octobre, de novembre et de décembre 2018. Cette année-là, Mme Ouellet doit recevoir une allocation de transition, qui est versée aux députés qui ne se représentent pas à une élection.

Il semble qu’elle demandera ensuite un salaire de 96 000 $ pour l’année 2019.

Cette question sera débattue à huis clos par les membres du parti en matinée, et les délégués seront appelés à voter sur le budget, mais selon une source à l’interne, cette demande fait grincer des dents dans un contexte où le parti a des revenus plutôt limités.

Interrogés plus tôt cette semaine sur la question, des députés du parti ne semblaient pas vouloir commenter ce qu’ils ont décrit comme une décision de «gestion interne».

Le député Mario Beaulieu, qui est aussi président du parti, ne croit pas que cette question divise les délégués samedi.

«Ça ne pose pas problème. On va regarder, on va établir un budget, des objectifs de financement», a-t-il déclaré à la Chambre des communes, mercredi.

«Ce sont les délégués au Conseil général qui vont être devant le budget, qui devront le voter ou l’amender», a ajouté sa collègue Monique Pauzé.

Colloque sur l’environnement

Les délégués bloquistes sont ensuite conviés à un colloque sur l’environnement, auquel participeront Patrick Bonin, de l’organisme Greenpeace, et Simon-Pierre Rioux, de l’Association des véhicules électriques du Québec.

Les bloquistes devaient recevoir la visite de la ministre catalane de l’Environnement et de la Durabilité, Maria Subirà, mais cette dernière a dû annuler sa visite en raison de l’incertitude politique qui plane en Catalogne dans la foulée du référendum sur l’indépendance du 1er octobre dernier, déclaré illégal par le gouvernement espagnol.

Elle a toutefois enregistré une intervention qui sera diffusée au colloque. Dans la vidéo, qu’a pu visionner La Presse canadienne avant sa diffusion, Mme Subirà soutient que la Catalogne agit comme précurseur en Europe pour s’attaquer au changement climatique, mais elle déplore l’intervention du gouvernement central de l’Espagne, qui a contesté la loi du Parlement régional.

«Nous avons placé la Catalogne à un niveau équivalent que le Royaume-Uni; l’Écosse s’est également dotée de sa propre loi sur le changement climatique, tout comme la Suède et la Finlande: nous sommes placés au même niveau que les principaux pays de référence à l’heure actuelle», a-t-elle déclaré en catalan.

«Malheureusement, je dois dire que le gouvernement espagnol a décidé de présenter un recours contre cette loi auprès du Conseil constitutionnel, qui l’a déboutée. Cet exemple n’est qu’un exemple parmi d’autres de la situation dont souffre la Catalogne», a-t-elle ajouté.

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