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Des coupes à la haute direction du SPVM

Martin Prud'homme, chef intérimaire du SPVM Photo: Josie Desmarais
Stéphanie Marin, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Jugeant la structure du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) trop lourde, complexe et «très administrative», son directeur par intérim, Martin Prud’homme, a annoncé mardi qu’il supprimait des postes de la haute direction.

Il abolit les huit postes d’assistants-directeurs et il y aura désormais quatre directeurs adjoints plutôt que trois.

Bref, cela fait sept cadres de moins. Une décision prise pour l’efficacité du SPVM et non pour sauver des sous, a assuré M. Prud’homme à la Commission de la sécurité publique de la ville de Montréal, mardi après-midi.

Il s’agissait de la première réunion publique de cette commission depuis l’élection de Valérie Plante à la mairie.

En poste depuis à peine deux mois, ayant été mis en place après que Philippe Pichet eut été suspendu de ses fonctions, le directeur par intérim Martin Prud’homme a été invité à présenter son plan stratégique visant à rétablir la confiance des citoyens envers le service de police.

Il a indiqué aux élus montréalais vouloir revoir toute la structure du SPVM pour l’«aplanir» et ainsi avoir des communications plus fluides.

Il n’y aura désormais plus que quatre directions: les enquêtes criminelles, la gendarmerie, les services corporatifs et la direction des normes professionnelles, qui inclut le service des affaires internes. Chacune de ces directions sera chapeautée par un directeur-adjoint.

Il entend aussi restructurer le service des affaires internes, éclaboussé ces dernières années par des allégations de pratiques douteuses. Une nouvelle inspectrice-chef, Sophie Roy, est déjà en poste et s’occupera de la réforme du service.

Et si la structure de la force policière est complexe, avec trop de paliers de gestion et un chevauchement des tâches, les opérations sur le terrain, elles, se portent bien, assure M. Prud’homme.

«Les policiers sont compétents et dévoués». Le service au citoyen n’a jamais été affecté par les remous qui ont secoué l’organisation, assure-t-il.

«Et les agents du SPVM veulent regagner la confiance des citoyens», a-t-il ajouté.

Le directeur par intérim dit avoir rencontré 1500 agents du SPVM et la majorité des cadres depuis qu’il est en poste.

M. Prud’homme a indiqué que sa réflexion n’est pas terminée et que ce qu’il a présenté au cours de la réunion de mardi représente quelques pistes de solution.

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