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Québec solidaire se positionne comme parti de l’environnement

Photo: Mario Beauregard/Métro
Pierre Saint-Arnaud, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Déjà bien campé à gauche, Québec solidaire entend aussi occuper le terrain de l’environnement sur l’échiquier politique durant la prochaine campagne électorale.

La porte-parole de la formation politique, Manon Massé, a procédé à son lancement de campagne, jeudi, en insistant sur le fait que l’environnement sera au coeur des priorités de Québec solidaire.

Mme Massé a d’entrée de jeu reproché aux trois autres partis siégeant à l’Assemblée nationale — le Parti libéral (PLQ), la Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti québécois (PQ) — de vouloir «construire des autoroutes».

Il s’agit là, selon elle, d’une «vieille solution» qui ne s’attaque en rien au défi du réchauffement climatique et qui ne peut que contribuer à alourdir ce qu’elle a appelé la «dette environnementale» inacceptable dont hériteront les générations futures.

La formation ne s’éloignera pas pour autant de ses racines et défendra ses engagements d’offrir une assurance dentaire universelle, une réduction de moitié des tarifs du transport en commun, la gratuité scolaire à tous les niveaux et l’augmentation du salaire minimum à 15 $ l’heure.

Bien que le cadre financier de Québec solidaire ne soit pas encore sur la table, Manon Massé a déjà donné des indications sur la manière dont les mesures sociales-démocrates seront financées, invoquant une récupération des coûts des médicaments auprès de l’industrie pharmaceutique, une réduction de la rémunération des médecins et une lutte plus serrée contre l’utilisation des paradis fiscaux.

Le lancement a eu lieu dans la circonscription de Laurier-Dorion, un siège longtemps considéré comme un bastion libéral, mais que Québec solidaire croit être en mesure d’ajouter à son tableau de chasse.

Le candidat Andrés Fontecilla a réussi à dépasser le candidat péquiste Pierre Céré aux dernières élections pour se classer deuxième derrière le libéral Gerry Sklavounos, qui avait tout de même récolté une majorité de plus de 6000 voix.

L’ancien président de Québec solidaire estime que les multiples allégations d’inconduite sexuelle à l’endroit du député, qui a été exclu du caucus libéral en 2016 pour cette raison, ont engendré beaucoup de cynisme à l’endroit les libéraux et que l’accueil qu’il reçoit des électeurs du comté reflète cette situation.

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