Quelques citations de la journée de mercredi
Voici quelques citations de la journée de mercredi dans la campagne électorale:
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«Il y a une question qui devient rapidement évidente, il y a un double discours. Et s’il n’y a pas de double discours, il va falloir clarifier qui est le chef de la CAQ. Soit M. Legault va s’adapter aux positions de M. Dubé, soit l’inverse. Alors un des deux va devenir le chef effectif du parti.» – Philippe Couillard, qui se demande qui de François Legault ou Christian Dubé est le véritable chef de la CAQ.
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«On est dans une campagne électorale où la pression est extrêmement forte pour dire: vous devriez jeter votre député parce qu’il trouble la campagne, vous ne devriez pas penser à la présomption d’innocence, vous ne devriez pas penser que c’est une chose qui va se régler en cour, vous devriez être vous-même juge. Vous ne le feriez pas en temps normal, pas en session, vous ne le feriez pas un an avant l’élection, parce que c’est une campagne électorale, vous devriez avoir des standards de justice plus faibles, parce que la raison politique devrait vous pousser à ne plus croire aux principes de justice. Moi, je n’embarque pas là-dedans.» – Jean-François Lisée, à propos du député et candidat péquiste Guy Leclair, accusé de conduite avec les facultés affaiblies.
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«La CAQ nous habitue à un petit jeu actuellement, qui est assez dangereux, c’est-à-dire qu’ils nous disent qu’ils vont faire des choses, puis quand on fouille un peu, on se rend compte qu’ils n’ont pas de plan. Alors s’ils nous font avec l’achat local la même chose qu’ils nous ont faite avec les changements climatiques, on n’est pas dans une bonne situation.» – Manon Massé, à propos du plus récent engagement de la CAQ sur les achats locaux en agriculture.
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«Il y a eu deux infractions (dont) j’étais au courant, dont une où les policiers ont dit: « La fausse carte du jeune était vraiment très bien faite ». Il y a des jeunes qui deviennent très habiles à fabriquer des fausses cartes. Je ne pense pas que ces deux infractions-là méritaient que je le refuse comme candidat.» – François Legault, pour expliquer pourquoi il n’a pas écarté sur-le-champ le candidat Stéphane Laroche, après avoir appris qu’il avait enfreint la loi en laissant entrer des mineurs dans son bar.