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Quartier grec: Le tueur de Toronto était un solitaire perturbé

People leave flowers at a memorial honouring the victims of a shooting on Sunday evening on Danforth, Avenue in Toronto on Tuesday, July 24, 2018. THE CANADIAN PRESS/Mark Blinch Photo: Mark Blinch/La Presse canadienne

TORONTO — L’homme qui a déclenché un tir meurtrier avant de se suicider dans le quartier grec de Toronto l’été dernier était un solitaire émotionnellement perturbé et ne semblait pas avoir de motivation idéologique particulière, selon des documents de police publiés jeudi.

Les documents expurgés, rédigés par des agents pour obtenir des mandats de perquisition, indiquent également que Faisal Hussain avait été arrêté pour vol à l’étalage deux jours avant les événements, mais qu’il avait été libéré sans condition.

Trois fois, la police avait dû rencontrer Hussain en 2010 à titre de «personne émotionnellement en détresse» en 2010.

Dans le résumé d’un entretien donné aux enquêteurs, le frère jumeau de Hussain dit que son frère avait déjà commis un vol à main armée dans un commerce et qu’il avait aussi appelé la police pour dire qu’il voulait se suicider.

«Au cours des deux dernières années, Faisal n’a pas eu de vrais amis, déplore le frère. Il a commencé à fréquenter la mosquée avec notre père, mais il ne semblait pas intéressé par la religion.»

Le 22 juillet, Hussain a abattu Julianna Kozis, une fillette âgée de 10 ans, et Reese Fallon, une adolescente âgée de 18 ans, sur l’avenue Danforth, dans l’est de la ville. Il a également blessé 13 autres personnes.

Les documents rapportent également plusieurs déclarations de témoins, dont celle d’un homme qui a raconté que Hussain marchait avec désinvolture et souriait en tirant.

Le père de Hussain a dit aux enquêteurs que son fils n’avait pas de problèmes de santé mentale. Quant à sa mère, elle a raconté n’avoir jamais vu son fils porter une arme à feu. Elle le décrit comme un être solidaire n’ayant jamais eu de relation amoureuse.

Dans un document, la détective Bobbi-Jo McKillop dit vouloir obtenir l’autorisation pour examiner les appareils électroniques de Hussain.

«Le seul moyen de comprendre l’étendue réelle de ce qui s’est passé ou devait se passer est de se rendre au seul endroit où Hussain a passé du temps, c’est-à-dire sur ces appareils.»

Aucun autre suspect n’a été identifié dans cette affaire.

Note aux lecteurs: .

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