Le Canada attire peu d'étudiants étrangers
OTTAWA – Une étude du ministère des Affaires étrangères révèle que le Canada échoue à attirer des étudiants universitaires de haute qualité en provenance de la Chine, de l’Inde et du Brésil.
Cette constatation, qui s’est imposée après que des groupes de discussions eurent été organisés dans ces trois pays, représente un revers pour le gouvernement Harper, qui rivalise d’efforts afin d’accroître ses échanges commerciaux et ses investissements avec ces marchés émergents.
Des initiatives de nature académique figuraient notamment dans la stratégie du premier ministre Stephen Harper pour approfondir les liens économiques du Canada avec l’Asie lorsque celui-ci s’est rendu en Chine et en Inde, récemment.
Le printemps dernier, le gouverneur général David Johnston s’était également rendu au Brésil en compagnie de 30 recteurs d’université, formant ainsi l’une des plus importantes missions étrangères destinées à promouvoir les qualités de ses établissements d’enseignement supérieur.
Dans son rapport du mois de mars au ministère des Affaires étrangères, la firme Ipsos-Reid soulignait aussi que le Canada devait «mieux communiquer les avantages de son système d’éducation post-secondaire».
En dépit de cette conclusion, le ministre John Baird mettait la hache deux mois plus tard dans un populaire programme de promotion des universités canadiennes à l’étranger.