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La stérilisation forcée envers des femmes autochtones dénoncée

Indigenous Services Minister Jane Philpott speaks at the Assembly of First Nations Special Chiefs meeting in Ottawa on December 5, 2018. The Canadian Medical Association is "very concerned" about recent reports of forced and coerced sterilization of Indigenous women in Canada. President Dr. Gigi Osler says no person should have a procedure performed on them without free, prior and informed consent, adding it amounts to not only a violation of human rights but it also violates the principles of medical ethics. Last week, Indigenous Services Minister Jane Philpott and Health Minister Ginette Petitpas Taylor sent a letter to provincial and territorial ministers, as well as members of the medical community, to express concern over recent reports on forced and coerced sterilization of Indigenous women in Canada. THE CANADIAN PRESS/Adrian Wyld Photo: Adrian Wyld/La Presse canadienne

OTTAWA — L’Association médicale canadienne se dit «très préoccupée» par les cas récemment rapportés de stérilisation forcée ou contrainte de femmes autochtones au Canada.

La présidente de l’AMC, Gigi Osler, a déclaré que personne ne devrait subir une procédure sans son consentement préalable, libre et éclairé. Faire pression sur les femmes pour les stériliser constitue une violation des droits de la personne, mais aussi de l’éthique médicale, a-t-elle ajouté.

Mme Osler accorde l’appui de l’AMC à une sénatrice ontarienne qui réclame une enquête nationale sur la question. L’association prévoit également participer à un groupe de travail fédéral, provincial et territorial proposé par Ottawa.

La semaine dernière, la ministre des Services aux Autochtones, Jane Philpott, et la ministre de la Santé, Ginette Petitpas Taylor, ont fait parvenir une lettre à leurs homologues provinciaux et territoriaux ainsi qu’à des membres de la communauté médicale pour leur faire part de leurs inquiétudes.

Des victimes craignent que l’approche du gouvernement fédéral ne tienne pas compte du traumatisme découlant d’une telle ligature des trompes et ne propose rien pour éviter que d’autres soient touchées.

Lors d’une entrevue de fin d’année accordée à la Presse canadienne vendredi, le premier ministre Justin Trudeau a qualifié la pratique d’«odieuse», mais a insisté sur l’importance d’un groupe de travail composé de hauts fonctionnaires pour superviser les mesures visant à améliorer la sécurité culturelle dans les soins de santé.

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