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Où sont passées nos idoles?

En faisant le ménage de mes magazines en fin de semaine, je suis tombé sur un vieux Sports Illustrated. Le dossier principal de ce numéro traitait du problème des athlètes professionnels et des enfants qu’ils laissaient un peu partout derrière eux, souvenirs vivants de leurs nombreuses aventures d’un soir sur la route. Pour vous donner une idée, un pro du basket, Shawn Kemp, a reconnu être le père de sept enfants nés de six mères différentes. Le gars n’avait pas 30 ans, mais des millions en banque et une irresponsabilité consternante qui cadrait parfaitement dans sa vie à forfait «tout permis». Un bien bel exemple à suivre…

Le même jour, j’ai appris qu’un joueur de football des Chiefs de Kansas City avait tué sa copine et s’était ensuite suicidé devant son coach et son DG au centre d’entraînement de l’équipe. Le gars avait 25 ans, sa victime en avait 22 et l’orpheline qu’ils laissent derrière eux est âgée d’à peine trois mois. Ç’a l’air que le joueur, qui était autrefois tout gentil, était rendu assez heavy avec son entourage. Était-il «sur le jus», avait-il mangé trop de coups sur la tête? Un jour, on saura tout ça. Pour le moment, ce qui est clair, c’est que cet acte tient de la pure démence.

Assis par terre, en train de fouiller dans mes vieux papiers, je me suis revu, ti-cul, en train de faire des scrapbooks avec des photos de Jean Béliveau, mon idole de jeunesse. Je me suis imaginé attendant impatiemment le match du samedi soir pour trouver un peu de bonheur en regardant jouer celui que j’aimais tant.

J’ai pensé à tout ça et j’ai compris à quel point il manque quelque chose de beau aux ti-culs d’aujourd’hui quand on les prive d’admirer inconditionnellement des héros sportifs.

Pauvres enfants, leur naïveté, on la leur enlève bien vite.

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Vous êtes scandalisés par les primes de départ encaissées par les maires Marcotte et Vaillancourt de ce monde? Tout à fait d’accord avec vous, c’est vrai que ça fait suer. En même temps, considérez qu’il s’agit là du dernier paiement que vous allez devoir faire pour vous débarrasser de pareilles fripouilles. Que voulez-vous, tout a un prix, le ménage aussi.

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Nous sommes aujourd’hui le mardi 4 décembre 2012. Dans deux jours, il y aura 23 ans qu’avait lieu la tuerie de la Polytechnique. Observons une minute de silence en mémoire des victimes de l’horreur. Une minute de silence, c’est ce que Justin Trudeau aurait dû observer vendredi, plutôt que de signifier son intention de ne pas ressusciter le registre des armes d’épaule. Point de vue timing, celui-là ne semble pas particulièrement doué.

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J’ai trop hâte au prochain épisode de l’excellente série Unité 9. Vous avez vu la pub où on aperçoit la sympathique nouvelle recrue chez les intervenantes, celle qui a la gueule comme un gant de boxe. Un peu plus et on croirait que l’agent 728 s’est trouvé une nouvelle job.

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Parlant de pub, que pensez-vous de celle d’Uniprix où un bébé crie à se faire sortir les yeux des orbites dans les bras d’un pôpa tétanisé pendant que la maman se pomponne au comptoir des cosmétiques? Cette pub-là me donne envie de tout. De tout sauf d’acheter là. Aux membres de l’équipe de concepteurs, on vous dit un gros b-r-a-v-o! On vous imagine dans votre meeting de création; qu’est-ce que vous deviez rigoler entre vous. Entre vous seuls, bien entendu…

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